Arcanes Médicis, de Samuel Delage
L’histoire :
Valente Peyron, pensionnaire de la Villa Médicis, et fils du directeur de l’institution, est assassiné. Afin de préparer au mieux une exposition
anniversaire dans ces conditions, le père de la victime fait appel à un expert en art, le commissaire priseur Yvan Sauvage.
Mon avis :
C’est un roman policier qui se déroule en huis clos à l’intérieur de la Villa Médicis, à Rome. Ma première remarque concerne la quatrième de
couverture : quand donc un éditeur fera-t-il attention à ne pas dévoiler certaines informations? Une quatrième de couverture doit attirer le lecteur, et ne pas
donner d’éléments sur l’ensemble de l’histoire, c’est contre-productif.
Le romancier profite de ce livre pour brosser un portrait de la Villa Médicis, de ses jardins, et de son mode de fonctionnement.
Les pensionnaires, le personnel, tout le monde est suspect. Le commissaire Castelli, chargé de l’enquête, évolue avec diplomatie et facilité au milieu
de tout ce monde. L’inertie de l’intrigue va profondément l’agacer. Yvan sauvage est un intrus au milieu de tout cela, et une découverte va le pousser à faire
sa propre investigation pour des raisons personnelles, au détriment du commissaire.
De plus, l’expert va retrouver sur place une ancienne petite amie: Marion Evans, qui était très proche de la victime. Les relations entre les deux personnages
sont assez compliquées. Il serait peut-être intéressant d’avoir lu les tomes précédents pour bien les comprendre.
L’évolution est lente, l’auteur fait parfois un peu traîner les choses, ce qui est dommage. Pourtant, l’enquête est intéressante, chaque personnage cache quelque
chose. Or, j’ai plus été attiré par la quête personnelle d’Yvan, qui m’a laissé sur ma faim, que par la découverte du meurtrier.
Titre: Arcanes Médicis
Auteur: Samuel Delage
Éditeur: De Borée
Nombre de pages: 347
ISBN: 978-2-8129229-2-3
Date de publication: 13 septembre 2018