Aller à la recherche

Bandes dessinées, mangas

Fil des billets Fil des commentaires

lundi 6 février 2017 21:58

A silent voice T2 à T4, de Yoshitoki Oima

Partage Partager le billet

A silent voice T2 Titre: A silent voice T2
Auteur: Yoshitoki Oima
Dessinateur: Yoshitoki Oima
Éditeur: Ki-oon
Nombre de pages: 208
ISBN:978-2-3559-2794-2
Date de publication: 12 mars 2015

L'histoire :
Shoya vient de retrouver Shoko, mais la rencontre ne se déroule pas comme il l'avait prévu. Cela tourmente le jeune garçon.

Mon avis :
Ma chronique correspond aux tomes 2 à 4. Dans ces trois volumes, nous découvrons les motivations de Shoya et l’évolution de ses relations avec Shoko. Avant de se suicider (comme il a raté sa vie), il a appris à signer afin de demander pardon à la jeune fille. Le jeune garçon ne comprend pas le comportement de Shoko, qui donne l’impression d’apprécier sa présence. Cela le perturbe.
Deux nouveaux personnages font leur apparition dans le deuxième tome: Yuzuru (la sœur de Shoko), et un camarade de classe de Shoya, Tomohiro. Ce dernier va vite s’imposer comme « Meilleur ami ». Il s’agit de quelqu’un d’enjoué, petit et un peu enrobé.
Il y a aussi un lot de nouveaux personnages dans les tomes 3 et 4, comme Myoko et Naoka. Elles sont d’anciennes camarades et vont s’immiscer dans les retrouvailles des deux personnages principaux.

A silent voice T3Titre: A silent voice T3
Auteur: Yoshitoki Oima
Dessinateur: Yoshitoki Oima
Éditeur: Ki-oon
Nombre de pages: 208
ISBN:978-2-3559-2822-2
Date de publication: 14 mai 2015

Shoya va ressentir d’étranges sensations dans ses rapports à l’autre. Tout est plus compliqué qu’il ne le pensait. Après avoir vécu comme un pestiféré pendant six ans, il voit qu’il y a peut-être des côtés intéressants dans la vie. Il sait aussi que ce début d’amitié, qui n’en porte pas le nom, est précaire. En même temps, le lecteur va découvrir certains détails de la vie de Shoko, avec sa mère, sa sœur et sa grand-mère. La mère des deux jeunes filles est plutôt rude avec ces dernières, mais là aussi, le passé apportera des explications.
Naoka, qui resurgit du passé, apporte un nouvel éclairage à la situation. Son comportement est exécrable, mais à la fin du tome 4, je n’arrive pas à la détester, car sous un certain angle, elle n’a pas tout à fait tort. On pourrait juste lui reprocher sa manière de faire.

Dans ce manga, l'auteur à trouver le moyen de nous faire comprendre les scènes où les protagonistes se parlent en signant, afin de rendre ces scènes compréhensibles aux lecteurs. Il aborde aussi les thèmes de la vie familiale avec ses moments de bonheur ou de malheur. C’est un manga qui parle de la réalité de la vie, et c’est extrêmement bien exploité. On sent bien que Shoya apporte un renouveau dans la vie de Shoko et Yuzuru, mais ce n’est pas à sens unique. Cela le fait lui aussi évoluer, analyser toutes les situations.
Les personnages secondaires sont développés et apportent une épaisseur supplémentaire à l’intrigue. Tout se complexifie. Il y a de la tendresse, de la tristesse, de l’angoisse dans cette série.

Vivement la suite !

A silent voice T4 Titre: A silent voice T4
Auteur: Yoshitoki Oima
Dessinateur: Yoshitoki Oima
Éditeur: Ki-oon
Nombre de pages: 208
ISBN:978-2-3559-2839-0
Date de publication: 2 juillet 2015

Acheter « A silent voice T2 » sur Amazon
Acheter « A silent voice T3 » sur Amazon
Acheter « A silent voice T4 » sur Amazon

Partage Partager le billet

mercredi 1 février 2017 22:02

A silent voice T1, de Yoshitoki Oima

Partage Partager le billet

A silent voice T1

L’histoire :
Shoya Ishida, élève de Terminale, est à la recherche de Shoko, une ancienne camarade de primaire. Il veut régler un vieux problème. Shoya se souvient de ce qui l’a poussé dans cette situation six ans plus tôt. Shoko est pratiquement sourde: elle s’est retrouvée stigmatisée par sa différence et l’incompréhension de ses camarades, dont Shoya était le fer de lance.

Mon avis :
J’ai découvert ce titre par hasard. Il traînait sur une table d’élève au début d'un cours, et comme cela n’avait rien à voir avec le cours en question, j’ai été dans l’obligation de le mettre de côté pour éviter toute tentation. D’ailleurs, je remercie l’élève de m’avoir permis de le garder quelques heures de plus pour que je puisse le lire pendant ma pause déjeuner.

Harcèlement scolaire et handicap sont les thèmes principaux de cette série en sept tomes. Je trouve que le résultat est plutôt réussi. On voit ce qu’un effet de groupe peut produire, surtout dans un environnement où les adultes ne font pas l’effort de voir ce qui se passe. L’enseignant de la classe est totalement responsable, car il ne fait rien pour arrêter les agissements horribles de ses élèves.
Ce premier volume est assez sombre. On est proche de l’écoeurement quand on voit ce que Shoko subit, par ignorance et bêtise. Par contre, quand cela se retourne contre Shoya, on commence à sourire, mais cela ne dure pas. Le groupe a seulement changé de bouc émissaire. On sent que Shoko, à sa manière, essaie de s’intégrer, mais que le groupe fait tout pour que cela n’arrive pas. En revanche, la jeune fille reste assez passive, voire impassible. C’est assez déroutant. Ce premier tome, qui est à mon sens une simple introduction, n’annonce rien de réjouissant pour la suite des événements.

Le dessin est assez réaliste. L’ensemble est fluide. Il y a du rythme. On s’attache aux personnages principaux, même si au début, on souhaiterait rencontrer en tête à tête Shoya pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Après ma lecture, j’ai aussi compris que l’histoire allait être plus complexe qu’il n’y paraissait. De plus, je trouve le titre vraiment bien choisi.

À découvrir !

Titre: A silent voice T1
Auteur: Yoshitoki Oima
Dessinateur: Yoshitoki Oima
Éditeur: Ki-oon
Nombre de pages: 208
ISBN: 978-2-3559-2771-3
Date de publication: 22 janvier 2015

Acheter « A silent voice T1 » sur Amazon

Partage Partager le billet

lundi 30 janvier 2017 21:17

Kamarades T3, Terre promise, de Benoît Abtey, Mayalen Goust, Jean-Baptiste Dusséaux

Partage Partager le billet

Kamarades T3, Terre promise

L'histoire :
Janvier 1920. Volodia et Ania (Anastasia) doivent retrouver le trésor des Romanov et le ramener en Allemagne afin d'obtenir la sécurité et la libération du reste de la famille impériale.

Mon avis :
Un an après la sortie du tome précédent, voici la dernière partie de la trilogie « Kamarades[1][2] ». Les auteurs apportent la conclusion à l'histoire de Volodia et Anastasia, ainsi que de la famille Romanov. Il y a, au début de l'album, un petit résumé du précédent.
Dès les premières pages, les actions s'enchaînent. Il y a des rebondissements jusqu'à la fin. Et même si je me suis douté de l'issue, c'est bien amené par les auteurs. Par contre, j'ai moins accroché que dans les deux tomes précédents. Mais peut-être est-ce dû à une attente trop longue à mon goût pour la sortie de ce troisième volume.

L'histoire est centrée sur Volodia et Ania. On suit la relation et l'évolution des deux protagonistes. Ils se retrouvent au centre des événements. Alors que Volodia pouvait être tranquille, son patriotisme lui jouera des tours. Le tsar Nicolas II et Ania se joindront à lui, et cela scellera leur avenir.

En arrière plan, on suit l'évolution de l'armée rouge qui envahit la Pologne pour récupérer le trésor des Romanov. Les scénaristes jouent toujours avec l'Histoire, mais restent dans le vraisemblable. Le personnage de Staline est toujours présent. Il voue une haine féroce à la famille impériale. Le dessin de Mayalen Goust est toujours dans la même veine dynamique. Il est question de transparence, de superposition, des couleurs rouge et blanche. J’ai trouvé la plupart des planches lumineuses.
Les trois albums gardent la même cohérence et démontrent un travail minutieux. Cela donne une histoire d’amour intéressante sur fond de Révolution Russe et de politique internationale.

À découvrir.

Service presse des éditions Rue de Sèvres.

Titre: Kamarades T3, Terre promise
Auteurs: Benoît Abtey, Jean-Baptiste Dusséaux
Dessinateur: Mayalen Goust
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 60
ISBN: 978-2-36981-279-1
Date de publication: 11 janvier 2017

Acheter « Kamarades T3, Terre promise » sur Amazon

Partage Partager le billet

lundi 23 janvier 2017 23:33

Suite française, tempête en juin, d' Emmanuel Moynot

Partage Partager le billet

Suite Française, tempête en juin

L’histoire :
Juin 1940. L’arrivée des Allemands jette de nombreuses familles sur les routes. Lors de cette débâcle, les premières bassesses de la période apparaissent.

Mon avis :
Je n’ai pas lu le roman d’Irène Némirovsky. Quand j’ai choisi de lire cette adaptation en BD, ma femme m’a considéré comme un hérétique, ce que je conçois parfaitement. Cet album est sorti il y a quelque temps chez Denoël Graphic. Désormais il est disponible en format poche chez Folio.
Il ressort de ma lecture l’idée d’une grande fresque foisonnante et assez réaliste. C’est la période de l’exode de 1940 qui est mise en images en noir et blanc. Ce choix de ne pas utiliser la couleur est, à mes yeux, un plus appréciable pour rendre l’ambiance de cette époque sombre.

Le lecteur suit des protagonistes de différentes classes sociales. Au début de chaque chapitre, Emmanuel Moynot indique le nom du personnage. De plus, une galerie de portraits en début d’ouvrage nous permet de mieux nous y retrouver. Il y a quand même dix-huit personnages, sans compter les petits repentis du XVIe.
On découvre la famille Péricand, les Michaud qui n’ont pas de nouvelles de leur fils parti au front, et même certains personnages détestables comme Charlie Langelet.

Je trouve que le rendu est réussi. À travers ses dessins, l’auteur sait faire apparaître des émotions ou des sensations. La panique et le désarroi sont omniprésents. Il y a de la bassesse, mais également des notes d’espoir, comme pour les Michaud.

Je mets quand même un petit bémol: j’ai eu l'impression de lire une succession d’histoires, sans liens particuliers entre eux, à part à de rares moments. Je suis resté sur ma faim. C’est sans doute dû à une question de mise en place de cette fresque, qui était prévue en cinq volumes et dont deux seulement existent. À mon sens, il aurait été intéressant d’adapter en même temps le deuxième tome. Cela aurait peut-être donné plus d’épaisseur à l’ensemble. Ce détail ne retire rien à la qualité du travail d’Emmanuel Moynot.

Il va falloir que je glisse le roman d’Irène Némirosvky dans ma liste de lecture.

À découvrir !

Service presse des éditions Folio.

Titre: Suite Française, tempête en juin
Auteur: Emmanuel Moynot / Irène Némirovsky
Éditeur: Folio
Nombre de pages: 220
ISBN: 978-2-07-079332-7
Date de publication: 4 novembre 2016

Acheter « Suite Française, tempête en juin » sur Amazon

Partage Partager le billet

lundi 7 novembre 2016 22:54

Un bruit étrange et beau, de Zep

Partage Partager le billet

Un bruit étrange et beau

L’histoire :
William a fait le choix du silence et de la solitude, il y a vingt-quatre ans, en rejoignant un monastère. Aujourd’hui, malgré lui, il doit rejoindre le monde extérieur pour quelques jours, afin de répondre à la convocation d’un notaire. Ses certitudes vont-elles être bousculées ?

Mon avis :
Après « Une histoire d’homme », Zep revient chez rue de Sèvres avec « Un bruit étrange et beau ». Cet album est dans le même style : similitude des couleurs, une ambiance mélancolique, et sereine. C‘est un objet de qualité. Il y a quatre-vingt quatre pages épaisses. On sent bien que l’éditeur cherche à mettre le résultat en valeur.

Après la musique, Zep passe au silence. Il s’agit aussi d’un choix de vie. Être un moine reclus et silencieux n’est pas forcément chose aisée. William n’est pas perturbé par le monde extérieur. Il n’est pas dépaysé, pourtant, il l’a quitté depuis vingt-quatre ans. Il reste serein, calme, contemplatif de ce monde. Il a un regard extérieur et distant sur tout ce qui l’entoure, même avec Méry.
Il n’y a pas vraiment de péripéties. Juste un aparté de quelques jours avant que le quotidien ne reprenne ses droits. En parcourant les différentes pages, j’ai vraiment eu une sensation de calme. William dégage une aura de tranquillité et de sagesse qui transparaît à travers les dessins.

Zep aborde de manière sibylline les raisons qui ont poussé William à faire vœu de silence. Ce côté n’est peut-être pas assez travaillé. On peut trouver les motifs trop légers, mais il s’agit d’un choix de vie et chacun est libre. D’ailleurs, l’auteur ne juge jamais son personnage.

La fin est convenue et attendue au vu de l’évolution de l’histoire. Il aurait été gênant, à mon sens, que cela se passe autrement.

Service presse des éditions Rue de Sèvres par l'intermédiaire de l'agence de communication Gilles Paris.

Titre: Un bruit étrange et beau
Auteur: Zep
Dessinateur: Zep
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 84
ISBN: 978-2-36981-185-5
Date de publication: 5 octobre 2016

Acheter « Un bruit étrange et beau » sur Amazon

Partage Partager le billet

- page 17 de 32 -

Page top