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Bandes dessinées, mangas

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jeudi 20 septembre 2018 22:45

Une aventure des Spectaculaires, T3 : Les spectaculaires prennent l’eau, de Régis Hautière et Arnaud Poitevin

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Les spectaculaires prennent l’eau

L’histoire :
Paris, 1910. Suite à une crue exceptionnelle, différents cambriolages hors normes ont lieu. Afin d’y mettre fin, le préfet Lépine (à l’origine du concours éponyme) fait appel au professeur Pipolet.

Mon avis :
J’aime bien lire cette série. Je suis sûr de passer un bon moment. L’équipe des Spectaculaires débute sa troisième histoire comme les autres : elle enchaîne les gaffes.
Il y est question de course poursuite et de malfrats aussi inventifs que le professeur Pipolet avec ses machines.
Évariste, Eustache, Félix, et Pétronille vont avoir fort à faire. Cette dernière, qui sert de liant et de tête pensante au groupe, va devoir oeuvrer avec sa délicatesse habituelle (humour) pour faire entendre raison au préfet Lépine, et ce ne sera pas simple vu la place que celui-ci accorde aux femmes. Leur adversaire, un voleur de haut vol, qui signe ses forfaits d’un «M», semble toujours devancer leurs plans. Les gags ou répliques amusantes se retrouvent à chaque page pour notre plaisir.

Les dessins sont dans la même veine que les précédents. Pour les personnages, nez proéminents, oreilles disproportionnées. Les décors sont assez réussis et nous plongent (c’est le cas de le dire dans cet album) dans l’ambiance de l’époque.
Comme à chaque fois désormais, je lis l’album plusieurs fois. La première pour découvrir l’histoire et les différentes planches. Ensuite, j’y reviens, et je découvre des détails que je n’avais pas remarqués lors de ma première lecture (par exemple, le comportement du chien du préfet Lépine).

Merci à Arnaud Poitevin pour le petit dessin et la dédicace au début de l’album.

Une série à découvrir et à apprécier comme il se doit, même si ses cibles principales sont les jeunes.

Service presse des éditions Rue de Sèvres.

Titre: Les spectaculaires prennent l’eau
Auteur: Régis Hautière
Dessinateur: Arnaud Poitevin
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 60
ISBN: 978-2-36981-900-4
Date de publication: 19 septembre 2018

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mercredi 12 septembre 2018 22:41

Eden T1- Le visage des sans-noms, de Fabrice Colin et Carole Maurel

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Eden T1- Le visage des sans-noms

L’histoire :
Jonas, quatorze ans, vit dans les quartiers pauvres. Il travaille d’arrache-pied, afin de passer l’examen qui lui donnera accès à l’élite, et de quitter la misère. Mais une personne va bouleverser cette situation.

Mon avis :
Il s’agit d’une dystopie, avec pour base une société inégalitaire, coupée en deux: l’élite vit sur les hauteurs, retranchée derrière un mur, pendant que le reste de la population essaie de survivre. Le thème est classique, ce qui ne m’a pas empêché d’aimer ce récit. L’époque n’est pas déterminée, ni le lieu, mais cela n’est pas gênant. L’auteur va à l’essentiel, et on entre rapidement dans le vif du sujet, même si j’aurais préféré une entrée en matière plus approfondie.

La vie chez les élites montre l’éducation des plus jeunes. Ils sont formatés à longueur de journée. L’inégalité est le sens même de cette instruction. Helix, la sœur de Jonas, a réussi l’examen et a quitté sa famille. Elle est tiraillée par ses choix.
La société est tellement autoritaire que la révolte gronde, et ce, des deux côtés du mur. Les factions secrètes existent, afin de maintenir la situation, ou de renverser le système. C’est cette lutte des classes qui se prépare qu’on entrevoit dans ce premier volume.
On est en plein récit d’anticipation. Révolte et complots sont au menu.

Du côté du dessin, le style de Carole Maurel est agréable, semi-réaliste et dynamique. J’ai trouvé que le choix des couleurs correspondait parfaitement à l’ambiance rendue.
Il sera intéressant de voir jusqu’où les auteurs nous entraînent dans le second tome.

À découvrir !

Service presse des éditions Rue de Sèvres.

Titre: Eden T1- Le visage des sans-noms
Auteur: Fabrice Colin
Dessinateur: Carole Maurel
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 76
ISBN: 978-2-36981-451-1
Date de publication: 12 septembre 2018

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mercredi 20 juin 2018 22:16

Spill zone Vol 1, de Scott Westerfeld et Alex Puvilland

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Spill zone Vol 1

L’histoire :
Addison vit avec sa jeune sœur Lexa à côté de Ploughkeepsie. Il s’agit d’une ville qui se trouve au coeur de la Spill Zone, un endroit interdit depuis trois ans, depuis que la population a été décimée par un mal étrange. Cela n’empêche pas Addison d’y aller de nuit pour prendre des photos qu’elle revend très cher au marché noir.

Mon avis :
Il s’agit d’un récit dynamique avec beaucoup de couleurs vives. Il y a une bonne dose de fantastique avec les événements qui se déroulent dans la Spill zone. Pendant les premières pages, je me suis demandé où j’avais mis les pieds, mais l’auteur explicite la situation au cours du récit, et j’ai pris énormément de plaisir lors de ma lecture.
L’histoire est rythmée, l’intrigue est intéressante : que se passe-t-il réellement dans la Spill zone? Pourquoi d’autres pays veulent-ils récupérer du matériel dans cette région ? Qui est exactement Vespertine, la poupée ?

Addison est une jeune photographe casse-cou, prête à tout pour réussir à guérir sa sœur de son étrange mal (elle ne parle plus depuis l’incident qui a détruit la ville, trois ans plus tôt, et c’est la même chose pour tous les enfants présents cette nuit-là).
Lexa parle par la pensée avec sa poupée. Les réactions de cette dernière sont assez angoissantes.
Le contenu de la Spill Zone ne serait absolument pas étrange dans certains romans de Serge Brussolo. C’est inédit, étrange, déjanté. Chaque quartier a sa spécificité, avec des animaux ou des phénomènes électromagnétiques perturbants (quand des rats ont des yeux jaunes fluo qui brillent, ça ne doit pas être une bonne chose).

La mise en page est aérée. Je trouve que les couleurs claires sont prédominantes. Mon seul regret est la dernière page qui m’oblige à attendre décembre pour le volume 2.

À lire !

Service presse des éditions Rue de Sèvres.

Titre: Spill zone Vol 1
Auteur: Scott Wersterfeld
Dessinateur:Alex Puvilland
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 214
ISBN: 978-2-36981-579-2
Date de publication: 23 mai 2018

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dimanche 20 mai 2018 22:53

La malédiction de l’immortel, de Dante Ginevra et Antonio Tadoada

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La malédiction de l’immortel

L’histoire :
Londres 1940. Emerick Mansfield reste impassible dans un pub, lors d’un bombardement. Il ressort indemne des décombres et se rend chez son ami Erwin, à la recherche de conseils.

Mon avis :
Il s’agit d’une uchronie se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale, mettant en scène Emerick Mansfield, un immortel. Ce dernier est impassible, froid. Il a un humour particulier.
En quelque sorte, c’est une fuite en avant du personnage, qui cherche à comprendre quel est le sens des visions qu’il a. Pour arriver à ses fins, direction l’Allemagne nazie.
Le héros engage une course poursuite pour échapper à l’armée nazie. Le surnaturel est présent à travers tout l’ouvrage. Mansfield possède des pouvoirs étranges, et les psychiques pratiquent la télépathie. Cette confrérie, composée uniquement de femmes, fait partie du Vril, une société secrète qui œuvre pour la réussite du Reich.

Le récit est intéressant, et le contexte historique est bien documenté, mais j’ai trouvé certains enchaînements trop simples, comme la relation amoureuse du principal protagoniste. À mon sens, cela n’est pas assez travaillé. Il aurait sans doute fallu beaucoup plus de pages. De plus, la fin est abrupte. Je me demande quel message les auteurs ont voulu faire passer, car je cherche encore.
Le choix des auteurs pour les visages est assez particulier, pas totalement réaliste avec, pour certains, de longs nez. La mise en couleur est sublime, bien adaptée à ce type de récit. C’est sombre, glauque. L’ensemble est assez expressif.
Mon avis est mitigé. Je me suis immergé dans le récit, mais la fin abrupte m’a laissé sur ma faim.

Service presse des éditions Sabarcane par l'intermédiaire de Lecteurs.com.

Titre: La malédiction de l’immortel
Auteur: Antonio Taboada
Dessinateur: Dante Ginevra
Éditeur: Sarbacane
Nombre de pages: 100
ISBN: 978-2-37731-044-9
Date de publication: 3 janvier 2018

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lundi 7 mai 2018 22:02

Infinity 8, T7: Et rien pour finir, de Boulet et Lewis Trondheim

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Infinity 8 T7, Et rien pour finir

L’histoire :
Retour sur l’Infinity 8. Suite aux informations recueillies après les différents reboots, le capitaine a décidé de passer à l’action, et fait appel à une équipe de choc pour accélérer le dénouement de la situation. Douglas fait son apparition.

Mon avis :
Cet avant-dernier album de la série[1] a été une véritable surprise. J’ai tout de suite adhéré aux dessins et à l’humour de l’auteur. Le choix du prologue est une très bonne chose et a accentué mon plaisir. Boulet est à la fois au scénario et au dessin, ce qui laisse une certaine liberté. J’ai adoré Douglas. Il est attachant, sympathique, sensible, un peu peureux, et surtout petit. Il tranche avec les personnages féminins des précédents albums. C’est vraiment un antihéros.

On essaie de comprendre pourquoi le capitaine l’a sélectionné et dans quel but. J’ai eu des doutes, et on verra si cela se concrétise dans le tome 8. Douglas se retrouve avec un drôle d’associé. Ce dernier anticipe pratiquement toutes les situations, et il reste zen et pragmatique. Cela renforce l’humour qui se dégage de cet album, sans compter Douglas. De plus, point de massacres dans ce tome. C’est le calme plat de ce côté-là, et je trouve que c’est une bonne chose. Il y a quand même de l’action et des rebondissements jusqu’à la fin.
Le reboot est de nouveau abordé, mais différemment. On bascule de l’autre côté de la nécropole, dans l’autre camp. Des éléments apparaissent pour donner plus de sens à l’histoire et apporter certaines explications.

Les méchants sont juste méchants et stupides, ce qui crée une véritable rupture entre les principaux protagonistes. Cela rend Douglas encore plus sympathique. On le sent perdu dans cette immensité.
J’ai essayé de comprendre pourquoi cet album me plaisait autant, et c’est en lisant les explications de Boulet à la fin que j’ai compris : l’influence des dessins animés des années 80-90 (Albator, Dragon Ball) dans la conception des personnages. Cela laisse des traces dans l’inconscient.

J’attends avec impatience le dernier tome, prévu pour la rentrée 2018 janvier 2019.

À lire !

Titre: Infinity 8 T7, Et rien pour finir
Auteur: Boulet / Lewis Trondheim
Dessinateur: Boulet
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 96
ISBN: 978-2-36981-272-2
Date de publication: 7 mars 2018

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