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Bandes dessinées, mangas

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jeudi 6 octobre 2016 17:29

Pile ou face T1 : cavale au bout du monde, de Hope Larson et Rebecca Mock

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Pile ou Face, tome 1 : Cavale au Bout du Monde

L'histoire :
New York, 1848. M. Dodge se voit confier deux bébés : Cléopâtre et Alexandre. Douze ans plus tard, les deux enfants se voient contraints de rejoindre un gang pour subsister.

Mon avis :
J'ai du mal à comprendre le choix du titre français par rapport au titre original (Compass South). J'espère en savoir plus à la lecture du second tome. Il s'agit d'une aventure qui se déroule au XIXè siècle. Elle concerne deux jumeaux adolescents : Cléopâtre et Alexandre.

Cette BD est orientée jeunesse, mais j'ai pris du plaisir lors de ma lecture. Il y a beaucoup d'actions. Comme le soulignent d'autres chroniques, il y a une ressemblance avec des récits comme «l'île au trésor» et autres histoires du XIXè concernant des adolescents (amitié, histoire de gang, de pirates, de vengeance, chasse au trésor). En arrière-plan, on trouve aussi une quête de l'identité.

Pour moi, les couleurs utilisées (avec de nombreux aplats) rendent parfaitement l'atmosphère souhaitée par les auteurs, tout en gardant une certaine légèreté. J'ai apprécié les expressions faciales des différents protagonistes.

Les rebondissements sont suffisamment nombreux pour maintenir l'intérêt du lecteur.

Un petit bémol, même si je sais que c'est pour servir l'histoire : quelle chance y a-t-il pour que deux jumeaux roux en rencontrent deux autres à New York en 1860 ?

Un album qui peut toucher un large public. Je vais attendre la suite avec impatience.

À lire !

Service presse des éditions Rue de Sèvres.

Titre: Pile Ou Face, tome 1 : Cavale au Bout du Monde
Auteur:Hope Larson
Dessinateur:Rebecca Mock
Éditeur:Rue de Sèvres
Nombre de pages: 220
ISBN: 978-2-3698-1305-7
Date de publication: 14 septembre 2016

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jeudi 29 septembre 2016 09:57

Au fil de l'eau, de Juan Diaz Canales

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Au Fil de l'Eau

L'histoire :
Niceto, un octogénaire, passe son temps entre les parties de cartes avec ses vieux amis et la vente à la sauvette de produits volés. Un jour, un de ses amis est retrouvé assassiné. Cela ébranle leur petit cercle.

Mon avis :
Juan Diaz Canales, spécialiste du scénario de bande dessinée, présente pour la première fois ses talents de dessinateur. Il est seul aux commandes d'un album très intéressant. Réalisé en noir et blanc avec finesse, ce dernier nous transporte dans une Espagne où certains retraités vivent d'expédients et ne recherchent l'aide de personne.

Il s'agit d'une critique sociale de la société avec une petite trame policière. Les dessins sont semi-réalistes. Le noir et blanc renforce le côté sombre de l'histoire. Petit à petit, la tension monte.

Le lecteur suit aussi les relations de Niceto avec son fils et son petit-fils. On découvre les liens intergénérationnels qui se tissent ou se délitent au gré des pages.

Juan Diaz Canales aborde le thème de la vie qui passe et des relations que nous avons avec cette idée.

À la fin de l'album, il ne dévoile pas réellement le motif des meurtres, mais en laisse simplement planer l'idée. À mon sens, c'est une bonne chose. Les dernières pages apportent une bonne conclusion au thème abordé.

J'ai adoré le travail en noir et blanc sur les différentes planches. Les émotions transparaissent parfaitement.

À découvrir !

Titre: Au Fil de l'Eau
Auteur: Juan Diaz Canales
Dessinateur: Juan Diaz Canales
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 104
ISBN: 978-2-3698-1309-5
Date de publication: 14 septembre 2016

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dimanche 25 septembre 2016 20:09

Fin de la parenthèse, de Joann Sfar

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Fin de la parenthèse

L’histoire :
Seabeartsein accepte de quitter l’île où il vit pour accomplir une nouvelle mission : s’enfermer quatre jours avec des mannequins afin de revivre les meilleurs tableaux de Dali, dans le but de réveiller ce dernier, qui est cryogénisé.

Mon avis :
Je ne connaissais pas Joann Sfar. J’ai voulu découvrir cet auteur à travers son travail en bande dessinée. Ma femme m’avait prévenu que le romancier était assez spécial, que je devrais me méfier, car le résultat ne me plairait sûrement pas. Réponse : elle avait raison. J’ai eu beaucoup de mal lors de la lecture de cet album.

L’histoire est assez plate. Il y a beaucoup de réflexions mystiques, philosophiques. Le scénario n’a parfois aucun sens, sans doute dû aux champignons hallucinogènes pris par les protagonistes. L’essentiel de l’histoire se déroule à huis-clos et les cinq personnages finissent par ne plus supporter cette situation. Je sais que c’est le scénario, mais il n’y a pratiquement que des scènes de nus. J’ai ressenti Seabearstein comme un véritable illuminé. Le récit est totalement surréaliste.

Il y a aussi, dans les premières pages, une planche avec des dialogues en anglais, sans traduction. C’est dommage, car la compréhension n’est pas forcément à la portée du lecteur.

Cet album est fait pour rendre hommage à Salvador Dali, mais en fin de compte, il n’est pas à la portée de tout le monde, et je crois bien que je suis passé à côté.

Service de presse des éditions Rue de Sèvres par l'intermédiaire de l'agence de communication Gilles Paris.

Titre: Fin de la parenthèse
Auteur: Joann Sfar
Dessinateur: Joann Sfar
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 128
ISBN: 978-2-36981-316-3
Date de publication: 14 septembre 2016

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jeudi 16 juin 2016 23:08

Les rêves dans la maison de la sorcière, HP Lovecraft, Mathieu Sapin, Patrick Pion

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Les rêves dans la maison de la sorcière

L'histoire :
Walter Gilman est un étudiant en mathématiques qui a fait le choix de vivre dans une chambre sous les combles d'une maison qui a autrefois abrité une sorcière. Au bout de quelque temps, d'étranges rêves assaillent le jeune homme.

Mon avis :
Les éditions Rue de Sèvres proposent une nouvelle fois l'adaptation d'un texte classique en bande-dessinée. Mathieu Sapin et Patrick Pion se frottent à l'univers de H.P. Lovecraft avec une nouvelle d'horreur fantastique.

Cette adaptation est assez libre. Walter se livre à un long monologue en voix off, alors que dans la nouvelle, il s'agit d'un narrateur omniscient. De plus, les auteurs ont inséré des dialogues, ainsi que le personnage de Meredith qui n'existent pas dans l'oeuvre originale. Sans oublier la fin de la nouvelle qui a été modifiée. C'est dommage car il y avait la possibilité de plonger dans une véritable horreur.

Walter explique les raisons qui l'ont poussé à faire des recherches sur Keziah Mason. Analyses mathématiques et sorcellerie sont donc au menu. La tension va monter petit à petit.
Transposé à notre époque, le récit prend une teneur différente (téléphone portable, ordinateur). J'ai ressenti un petit côté désuet, moins de charme que si le récit s'était déroulé au début du vingtième siècle.
Plus on avance dans l'histoire, plus la paranoïa du personnage principal s'accentue. Or, j'ai eu du mal à ressentir l'angoisse qui émane des images. Il y a beaucoup de texte, et à mon avis, cela atténue l'effet des dessins. Une adaptation nécessite des choix et je me demande s'il n'aurait pas fallu augmenter le nombre de pages et être plus proche de l'original pour obtenir un effet plus angoissant.

Je n'ai pas eu d'empathie pour Walter, qui ne fait rien pour changer sa situation et qui se laisse porter par les événements. On sent bien dès le départ que tout est inéluctable.

J'ai apprécié les planches qui ressemblent à des esquisses, en noir et blanc, qui racontent les cauchemars du personnage. J'ai trouvé que le dessin de Patrick Pion était bien adapté au récit. La paranoïa et la peur de Walter transparaissent nettement. Les images sont assez sombres. Le découpage des cases, sur certaines pages, ressemble aux angles bizarres que forment les murs de la chambre de l'étudiant. Je trouve aussi que la couverture est assez réussie : c'est une bonne idée de voir l'intérieur de la chambre depuis le trou dans le mur avec une queue qui dépasse.

À découvrir pour les dessins magnifiques, avec en parallèle la nouvelle originale.

Ce livre m'a été envoyé par les éditions Rue de Sèvres.

Titre: Les rêves dans la maison de la sorcière
Auteur: Mathieu Sapin / H.P.Lovecraft
Dessinateur: Patrick Pion
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 64
ISBN: 978-2-36981-216-6
Date de publication: 8 juin 2016

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mardi 17 mai 2016 22:29

Dent d'ours T3 : Werner, de Yann et Alan Henriet

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Dent d'ours T3 : Werner

L'histoire :
25 avril 1945, Hanna Reitsch atterrit dans une rue de Berlin, assiégée par les armées soviétiques. Elle transporte un haut dignitaire nazi.

Mon avis :
Contrairement à ce que j'avais dit à la fin de ma chronique du tome 2[1], les auteurs ne concluent pas l'histoire avec ce tome 3. Ils ont décidé de poursuivre l'aventure avec un nouveau cycle. Il y aura des réponses, mais pas toutes. Cela m'a un peu déçu.

Ce troisième tome s'attache au personnage de Werner. Hannah, accompagnée de Werner / Max, s'entraîne pour une dernière mission secrète. L'album suit la même structure que les précédents. Il mélange toujours personnages et événements réels et fictifs. On y voit la fin du IIIe Reich et l'état de la ville de Berlin en ce mois d'avril 1945. Il y a quelques flashbacks qui font la lumière sur ce qui est arrivé à Max et Werner dans leur jeunesse. Il y a aussi quelques informations sur le triangle amoureux que formaient les trois enfants.

Le personnage d'Hannah m'est toujours antipathique. Elle reste ancrée sur ses positions. Werner est taciturne, en retrait. On ne sait pas trop ce qu'il pense.
Le récit est aussi rythmé qu'auparavant. L'aviation y tient encore une place importante, mais pas centrale. Pourtant, j'ai ressenti de la lassitude à la lecture de ce volume. À part un rebondissement important au cours de l'album, je n'ai pas eu l'impression d'avancer.

Le dessin reste classique. Le travail effectué sur les avions est très précis. L'ambiance sombre, tendue est bien rendue par les couleurs employées.

Titre: Dent d'ours T3 : Werner
Auteur: Yann
Dessinateur: Alain Henriet
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
ISBN: 978-2-8001-6290-4
Date de publication: 7 mai 2015

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