Collection court toujours
Les éditions Nathan proposent une nouvelle collection d’ouvrages en direction des 15-25 ans. Le plus de cette collection ? Les ouvrages sont disponibles en trois versions : papier, numérique, et en audio (à travers l’application Nathan Live). Cela permet de basculer de l’une à l’autre si nous le souhaitons.
L’idée est bonne (reprise sur un modèle anglosaxon), les premiers auteurs et sujets traités intéressants.
Autant le dire tout de suite, je ne suis pas le coeur de cible de cette collection qui veut aussi inciter à la lecture. La présentation me dérange : le texte est très aéré. J’ai l’impression de me retrouver dans une collection pour moins de douze ans. Il y a trop peu de pages, ce qui fait que les personnages ne sont pas assez approfondis (je reconnais que ce n’est pas le but de cette collection). En fin de compte, ce sont des condensés, car ils mériteraient approfondissement et développement. Une série qui trouvera sans doute son public, mais parmi les élèves que je côtoie quotidiennement, très peu seraient intéressés.
Les premiers titres de cette collection :
Comme un homme, de Florence Hinckel Un petit-fils découvre un grand-père qu’il ne connaît pas et par la même occasion un lourd secret de famille. Ethan veut tuer cet homme. Pourquoi ? Un récit étrange où la vérité est suggérée.
Son héroïne, de Sévérine Vidal Jessica est harcelée dans le tram. Heureusement, Rosalie est là. Par contre, les jours suivants, Rosalie devient envahissante. Le lecteur découvre une Rosalie avec des troubles psychologiques importants et se demande comment Jessica va réagir.
Silent Boy, de Gaël Aymon Gaël Aymon traite du harcèlement au Lycée. Anton est interne, un lycéen comme les autres, qui essaie de rester discret et dans la « norme ». Il ne se livre que sur un forum derrière le pseudo «Silentboy». À travers son regard, le lecteur «vit» le harcèlement quotidien des camarades dont il est témoin. Anton aura-t-il la force de dire ce qu’il pense ?
Le plus mauvais livre du monde, de Vincent Cuvellier Paul, qui s’est enfui de chez ses parents, prend au hasard livre dans une «boite à livre». Peu de temps après, il rencontre l’auteur de ce roman étrange. C’est une petite histoire légère, même trop légère. Les personnages ne sont pas assez travaillés. Cela est dû au format de 64 pages. Le scénario est très fin et je n’en ai pas vu l’intérêt. Dommage.
Aux ordres du coeur, de Fabrice Colin
Les potos d’abord, de Rachel Corenblit
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