L’oeil de la providence, de Robert de Rosa
L’histoire :
Lors de sa cérémonie d’intronisation chez les francs-maçons, Joseph Raminovitch meurt suite à un malaise. Les inspecteurs Spinoza et Des Cartes
sont chargés de mener cette affaire délicate.
Mon avis :
Il s’agit d’un roman policier, dont l’enquête sert de prétexte, afin de raconter au lecteur certains événements dramatiques survenus lors de
la seconde guerre mondiale. De même, l’auteur aborde de façon sommaire la franc-maçonnerie et son mode de fonctionnement. Le roman se déroule en 1985. On
le sait, grâce à quelques indices laissés par le romancier, par exemple avec l’allusion au début de l’affaire Grégory[1].
Le roman se découpe en trois parties : la première partie de l’enquête, les événements qui se sont déroulés en 1942 avec la rafle du Vel’d’Hiv, et enfin, le dénouement. Les policiers développent différentes pistes : familiales, professionnelles, relationnelles. L’enquête en elle-même est intéressante, mais je n’ai pas apprécié le choix du romancier quant à la fin. Je trouve cela un peu trop simple.
Les policiers qui mènent l’enquête ont des noms qui cadrent avec leur caractère : Robert Spinoza, Grégory Des Cartes et Marcel Broust. Il y a aussi l’allusion
à d’autres personnes, comme le Docteur Destouches, qui a un petit penchant antisémite[2] . Le choix du nom, à mon avis, n’est pas anodin. De même, comme précisé sur la quatrième de couverture, les deux inspecteurs Spinoza et Des Cartes philosophent sur la vie, ainsi que leur chef. Il y a sans doute d’autres références que je n’ai pas repérées.
Un petit roman agréable, mais qui m’a laissé sur ma faim pour le côté enquête. Robert de Rosa s’est bien documenté pour étayer son histoire, et d’ailleurs,
il donne quelques précisions, regroupées dans les notes de fin.
Titre: L’oeil de la providence
Auteur: Robert de Rosa
Éditeur: Édition De Borée
Nombre de pages: 292
ISBN: 978-2-8129-1970-1
Date de publication: 25 août 2016