La Valse des mouettes, de Madeleine Mansiet-Berthaud
L’histoire :
Gabrielle travaille au paradis des enfers, plus connu sous le nom de phare de Cordouan. Marquée par la mort de sa mère en mer, elle voit le
lieu comme un refuge.
Mon avis :
Nous découvrons la vie de Gabrielle à Meschers-sur-Gironde et son travail au phare de Cordouan à l’approche de la Seconde Guerre mondiale. La
jeune femme trouve dans ce lieu le repos, et pense se rapprocher de sa mère, disparue en mer.
L’auteur nous fait découvrir l’histoire du phare. Elle s’est fortement documentée à ce sujet. Le lieu dégage une âme, une vie. Par moments, je me suis
demandé si Gabrielle devenait folle. Ensuite, le roman bascule dans sa deuxième partie, et j’ai trouvé le regard de l’auteur plus détaché. Elle enchaîne
les faits, et je n’ai pas ressenti la tension qui devrait être palpable dans une telle situation. D’ailleurs, au retour de Gabrielle, je n’ai pas ressenti
le même élan qu’au début du roman. Les faits sont toujours intéressants, utiles même pour la mémoire, mais j’ai moins été touché (alors que cela aurait
dû être le contraire au vu du sujet traité). L’histoire est classique, et mis à part le basculement au cours du roman (dû à la guerre), il n’y a pas de
grandes surprises.
Gabrielle alterne ses semaines de travail au phare avec sa vie auprès de ses proches : son père (qui tient un bar) et sa grand-mère. Ces deux derniers cachent
des informations à l'héroïne sur sa mère disparue et on suppute. Quand j'ai su la vérité, je me suis dit « Ah, c’est juste pour ça qu’il ne voulait pas
lui dire ? ». J’ai trouvé cela léger, même si le contexte était différent de maintenant, mais il fallait bien expliquer la deuxième partie.
J’ai donc un avis mitigé sur ce livre. Une première partie, à mon sens, intéressante, même si je me demandais où l’auteur allait; et une deuxième plus plate, qui n’a pas réellement dégagé d’attrait.
Titre: La Valse des mouettes
Auteur: Madeleine Mansiet-Berthaud
Éditeur: Presses de la Cité
Nombre de pages: 368
ISBN: 978-2-2581-4809-3
Date de publication: 3 mai 2018