La Venin tome 2, Lame de fond, de Laurent Astier
L’histoire :
Août1900. Emily a fui à Galveston, au Texas, où elle intègre un orphelinat dirigé par le père Alister Coyle.
Mon avis :
C’est avec impatience que j’ai abordé ce tome 2[1], et je peux dire que je suis ravi !
Le scénario est toujours rythmé, l’action omniprésente, et les rebondissements nombreux. Le lecteur a peu de temps de repos. Le dessin est toujours agréable
et précis, réaliste (et même semi-réaliste) et les couleurs magnifiques. Les visages sont expressifs. Le gros plan sur le visage du révérend Coyle annonce
la couleur. Le lecteur sait tout de suite à qui il a à faire.
Nous retrouvons donc Emily: cette dernière ne fait pas dans la dentelle. Elle veut sa vengeance, et fera tout pour l’obtenir. J’ai aimé, de nouveau, les quelques retours dans la jeunesse de l’héroïne qui expliquent la situation actuelle. Cela permet d’avoir une bonne idée d’ensemble, et je peux dire que cela n’a pas été de tout repos pour l’enfant qu’elle était. En même temps, il n’y a pas de grandes surprises dans le scénario. Élément intéressant: on retrouve l’indien. Ce dernier suit Emily comme son ombre, et la protège pour des motivations qui, actuellement, restent floues. La jeune femme, de son côté, s’attache à Claire, une des jeunes orphelines. En parallèle, les agents de l’agence Pinkerton sont toujours à sa poursuite, et la récompense pour sa capture ne fait que grimper.
Laurent Astier a aussi un regard très critique (à juste titre) sur les abus de certains religieux et de l’omerta autour de cela. Il apporte quelques réponses, mais complexifie aussi son intrigue. Qui est l’indien ? À qui Emily télégraphie-t-elle régulièrement ? Arrivera-t-elle à se venger ?
Une superbe série, j’attends la suite avec impatience ! À lire !
Titre: La Venin, T2, lame de fond
Auteur: Laurent Astier
Dessinateur: Laurent Astier
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 68
ISBN: 978-2-36981-586-0
Date de publication: 8 janvier 2020