La femme parfaite, de J.P. Delaney
L’histoire :
Abbie se réveille à l’hôpital, avec quelques pertes de mémoire. Elle est heureuse de voir Tim, son mari. Or, celui-ci lui annonce qu’elle
est un cobot, un robot de compagnie pour remplacer sa femme disparue.
Mon avis :
J’ai dévoré ce thriller psychologique. Abbie, le robot, a une conscience. Elle apprend, analyse et fait des choix. La jeune femme cobot appréhende
petit à petit cette «nouvelle» vie. Elle possède une grande partie des souvenirs de la femme disparue, ce qui entraîne une difficulté : qui est-elle réellement ?
De plus, elle reçoit un étrange message lui indiquant que Tim ment.
Ce dernier dirige une société spécialisée dans l’intelligence artificielle. Il ne vit que pour son entreprise et pour l’amour qu’il porte à sa femme. Il est
tyrannique envers ses collaborateurs.
Page après page, nous découvrons comment Tim et Abbie se sont rencontrés plusieurs années auparavant, et la construction de leur relation. En même temps,
quelques éléments laissent entrevoir que tout n’était pas si limpide que ça dans leur vie de couple.
Abbie déclenche de l’empathie chez le lecteur. Elle dégage une fragilité tout à fait humaine. De plus, elle veut le bien de son fils Danny, autiste (syndrome
de Heller). Elle souhaite aussi découvrir ce qui est arrivé à la «vraie » Abbie, et commence à mener une investigation discrète.
Le romancier aborde de manière magistrale le thème de l’intelligence artificielle, ainsi que de l’éthique qui va avec. Il en va de même concernant les troubles
de Danny. La relation du couple est aussi décortiquée.
Le récit est rythmé, et les rebondissements bien situés. D’autres thèmes sont abordés, comme le harcèlement sexuel au travail, et la chape de plomb qui l’accompagne.
À lire !
Service presse numérique des éditions Mazarine par l'intermédiaire de Netgalley.
Titre: La femme parfaite
Auteur: J.P. Delaney
Éditeur: Mazarine
Nombre de pages: 464
ISBN: 978-2863-74521-2
Date de publication: 7 octobre 2020