La mort d’une sirène, Rydahl et Kazinski
L’histoire :
Copenhague, 1834. Suite au meurtre d’une prostituée, le jeune Hans Christian Andersen est accusé. Grâce à ses relations, il obtient un sursis
de trois jours afin de prouver son innocence.
Mon avis :
Il s’agit d’un thriller se déroulant au XIXè siècle et mettant en scène Hans Christian Andersen avant qu’il ne devienne célèbre. Les auteurs
(ils sont trois) s’appuient sur le fait que l’écrivain a tenu un journal intime tout au long de sa vie, sauf, apparemment, sur une période de dix-huit
mois.
Le scénario est intéressant, bien mené. Le déroulement de l’histoire est classique : d’abord lent pour la mise en place, puis cela s’accélère. Les auteurs présentent avec minutie la vie miséreuse du quartier où s’est déroulé le meurtre. Nous sommes baignés dans une ambiance sombre du début à la fin.
Le personnage principal, Hans Christian Andersen, ne déclenche pas d’empathie, ce qui est assez délicat dans ce type d’ouvrages. Il est introverti, égocentrique, pas sûr de lui, et souhaite que tout s’arrange comme par magie. Nous suivons aussi Molly, prostituée et sœur de la victime, ainsi que l’assassin mystérieux.
J’ai ressenti de nombreuses longueurs tout au long de ma lecture, à cause de descriptions trop longues qui n’apportaient rien au récit. Le plus délicat est que je n’ai absolument pas adhéré au style des auteurs.
Dommage.
Service presse numérique des éditions Robert Laffont par l'intermédiaire de Netgalley.
Titre: La mort d’une sirène
Auteur: Thomas Rydahl et A.J. Kazinski
Éditeur: Robert Laffont
Nombre de pages: 560
ISBN: 978-2-221-24647-4
Traduction: Catherine Renaud
Date de publication: 15 octobre 2020