La venin T3, entrailles, de Laurent Astier
L’histoire :
Ohio, octobre 1900. Emily, toujours traquée par les deux Pinkerton, continue son chemin de vengeance, accompagnée de la petite Claire. Au
cours de leur voyage, des cris retentissent. Emily décide d’intervenir.
Mon avis :
Dans ce troisième tome[1][2], Emily devient institutrice dans une petite ville, Oil town, dirigée par Edwin Drake. Ce dernier y mène d’une main de
fer l’extraction pétrolière.
Peu avant, Emily a rencontré Susan, une jeune femme noire, dont le mari a été lynché par des membres du Ku kux Klan.
Les ficelles sont un peu grosses, le scénario sombre, mais l’ensemble tient la route. Il y a de l’action, beaucoup d’action.
J’ai pris du plaisir lors de ma lecture. Il y a plusieurs retours vers le passé qui nous permettent de comprendre de quelle manière Emily s’est construite
(dans la douleur). L’auteur aborde les conditions de travail déplorables de l’époque avec les ouvriers des champs pétroliers. L’agence Pinkerton est toujours
à la recherche de la fugitive, mais ce n’est pas la seule, car à la clé, il y a 1000 dollars de récompense.
Un élément important apparaît vers la fin de l’album, ce qui laisse présager des rebondissements dans le tome 4. j’ai, néanmoins, un petit bémol à apporter:
les méchants sont stéréotypés. Il aurait été intéressant d’avoir des portraits plus nuancés, ce qui aurait conféré, par la même occasion, plus de profondeur
au personnage d’Emily.
Nous retrouvons, à la fin, comme dans les tomes précédents, les carnets d’Emily, avec ses notes personnelles au cours de son voyage.
À lire !
Service presse des éditions Rue de Sèvres.
Titre: La venin T3, entrailles
Auteur: Laurent Astier
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 64
ISBN: 978-2-3698-1588-4
Date de publication: 28 octobre 2020