Laisse-moi en paix, de Clare Mackintosh
L’histoire :
Noël approche. Pour Anna Johnson, il ne s’agit pas d’un bon moment. Deux ans auparavant, son père s’est suicidé et sa mère a fait la même chose
un an après le premier drame. Anna tente tranquillement de se reconstruire, lorsqu’elle reçoit une carte avec dessus : « Un suicide ? Détrompe-toi ». L’équilibre précaire de la jeune femme vacille
de nouveau.
Mon avis :
Ce nouveau roman de Clare Mackintosh est réussi. L’auteur alterne les chapitres concernant Anna, racontés à la première personne, et d’autres
concernant Murray, à la troisième personne. Le roman se découpe en trois parties. Les rebondissements sont placés à bon escient.
J’ai eu des doutes, vite dissipé, et à la fin, je me suis dit: « zut, c’est ce que j’avais pensé au début, et la romancière a réussi à me berner! ». C’est un
thriller psychologique assez lent dans la mise en place. Il n’y a pas beaucoup d’action, mais cela n’a pas été gênant pour moi.
Anna a vingt-six ans. Elle est fortement perturbée par le décès de ses parents qu’elle n’a jamais compris. Le message qu’elle reçoit lui fait penser à des meurtres déguisés. C’est aussi une jeune mère, soutenue par Mark, son compagnon.
Murray est un policier à la retraite. Il continue à être volontaire pour travailler au commissariat. Il accueille le public. L’affaire que lui présente
Anna l’intéresse, car ses vieux instincts le travaillent. C’est un personnage attachant, dont on suit la vie personnelle avec intérêt.
Les personnages secondaires (comme Mark, Laura, Billy, Sarah) sont intéressants, même si moins travaillés. J’ai une nette préférence pour Sarah. Ils apportent
réellement un peu plus d’épaisseur à l’histoire.
Maintenant, après « Te laisser partir » et celui-ci, il faut absolument que je lise « Je te vois ».
À lire !
Service presse des éditions Marabout dans la cadre de l'opération Masse Critique organisée par Babelio.
Titre: Laisse-moi en paix
Auteur: Clare Mackintosh
Éditeur: Marabout
Nombre de pages: 426
ISBN: 978-2-501-12265-1
Traduction: Françoise Smith
Date de publication: 21 mars 2018