Les mécaniques du crime, de Sylvain Larue
L’histoire :
Janvier 1853, Napoléon III se marie. Sur la même période, Paris est secoué par une série d’attentats. Léandre et la Noble Cour sont chargés
de l’affaire.
Mon avis :
Voici le quatrième tome de la série d’enquêtes de Léandre Lafforgue. Afin de bien appréhender les personnages, il est préférable d’avoir lu
les tomes précédents. Léandre est un agent spécial qui dirige une équipe du nom de la Noble Cour, sous les ordres directs de Napoléon III. Après une première
explosion, passée sous silence auprès du public, le goupil, comme on le surnomme, décide de mettre la main sur le responsable de l’attaque. L’enquête est
délicate, car il y a peu d’indices. Le récit est centré sur Léandre, mais aussi sur l’auteur des attentats. Les personnages secondaires récurrents sont
moins présents, c’est dommage.
L’enquête avance lentement, et même n’avance pas du tout. Cependant, contrairement au tome précédent, je n’ai pas ressenti de longueurs. À un moment, les événements prennent une tournure plus personnelle, et le goupil décide de prendre des risques. Le récit s’accélère, et il y a un peu plus de rythme. Le personnage principal est pragmatique, mais impulsif, et il y a, parfois, les traces d’une colère profonde en lui.
Une des ficelles utilisées par l’auteur est un peu trop visible à mon goût, et j’ai su à quoi m’en tenir bien longtemps avant le protagoniste. Mais cela
n’a pas été gênant. Par contre, pour la fin du roman, même si j’avais reconnu un nom au cours de ma lecture, je n’avais pas fait le lien.
Le récit est bien mené. L’ensemble est bien écrit, fluide, agréable et précis.
Titre: Les mécaniques du crime
Auteur: Sylvain Larue
Éditeur: De Borée
Nombre de pages: 444
ISBN: 978-2-8129-2616-7
Date de publication: 10 octobre 2019