Little girl gone, d'Alexandra Burt
L’histoire : Estelle Paradise est secourue après un grave accident. À l’hôpital, elle découvre qu’elle est soupçonnée d’avoir fait disparaître Mia, sa fille de sept mois. Une longue angoisse commence.
Mon avis : Le thème utilisé est classique. Estelle est fortement perturbée et a peu de soutien dans son entourage. Comme elle a perdu la mémoire, elle accepte, sous la pression de son mari, de se faire interner dans un hôpital psychiatrique. De cette manière, elle pourra sans doute faire la lumière sur les événements qui ont conduit à la disparition de son enfant.
L’auteur s’appuie sur la psychologie d’Estelle afin de développer un suspense assez prenant. Cette mère de famille est instable, et les éléments donnés par l’héroïne ne plaident pas en sa faveur. On découvre qu’elle fait une dépression post-partum et les idées quelle a vis-à-vis de sa fille sont assez dérangeantes.
En même temps, elle vit un cauchemar éveillé. L’anxiété est son mode de vie avant et après la disparition de Mia. C’est un véritable puzzle qui va se remettre en place, de manière lente, très lente. D’ailleurs, il ne faut pas s’attendre à un rythme soutenu, l’auteur prend son temps. J’ai été aspiré par l’histoire, mais malgré cela, j’ai ressenti quelques longueurs lors de certains passages. Il y a aussi l’incapacité de la police à mener une enquête digne de ce nom. Mais le thème central est celui de cette mère dépressive qui veut savoir ce qu’il est arrivé à son enfant.
Titre: Little girl gone
Auteur: Alexandra Burt
Éditeur: Denoël
Nombre de pages: 430
Traduction: Santiago Artozqui
ISBN: 978-2-207-13358-3
Date de publication: 13 avril 2017