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Que le diable soit avec nous, d’Ania Ahlborn

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Que le diable soit avec nous

L’histoire :
Deer Valley, Oregon. Le jeune Jude Brighton a disparu. Son cousin et meilleur ami, Stevie Clark, dix ans, veut tout faire pour le retrouver. Heureusement, quelques jours plus tard, Jude réapparaît. Or, Stevie remarque que son cousin a changé.

Mon avis :
J’ai un avis très mitigé sur ce livre. On suit essentiellement cette histoire avec Stevie. Le jeune garçon a des soucis d’élocution et son entourage lui attribue quelques problèmes mentaux. Il est complètement désemparé par la disparition de Jude et on ne peut pas dire que tout se passe pour le mieux au sein de son foyer : un père qui s’est sauvé, un beau-père violent, on ne peut pas parler de foyer équilibré. C’est encore un roman ayant pour décor l’Amérique profonde, mais il s’agit d’une simple esquisse.
Jude vit juste à côté avec Mandy, la tante de Stevie. C’est un garçon turbulent et violent. Les personnages sont un brin caricaturaux. Stevie a l’air esseulé: personne ne le comprend. Jude est un jeune garçon rebelle, car il a perdu son père.
L’auteur fait tout pour faire monter la tension. Je trouve que c’est assez réussi lors de la première partie. Ensuite, j’ai eu l’impression qu’un soufflé retombait et que cela partait dans de la surenchère.

À un moment, le récit bascule dans l’horreur, et c’est à partir de la deuxième partie que j’ai commencé à relâcher mon attention. J’ai trouvé le récit trop convenu, trop superficiel, n’ayant pas assez d’épaisseur, bien loin d’un récit comme « Troupe 52[1] ». Ce que renforce l’épilogue en voulant donner une fin type film de « série B ».

Le roman est en trois parties. La première met en place l’intrigue et essaie d’apporter des éléments de tension. On s’attache au personnage de Stevie. On essaie de le comprendre, alors que la réaction de son entourage est inadmissible. La deuxième apporte des éléments de réponses à l’intrigue avec de nouveaux protagonistes. La troisième réunit les différents aspects pour donner une réponse.
L’auteur essaie de tourner sur l’idée « réalité ou psychose ?», et je trouve que le résultat n’est pas convaincant. Dans le roman, de nombreux personnages auraient besoin d’une thérapie (Terry, Stevie, Rosie, Jude, etc.)

Je ressors déçu de ma lecture.

Service presse des éditions Denoël.

Titre: Que le diable soit avec nous
Auteur: Ania Ahlborn
Éditeur: Denoël
Nombre de pages: 349
ISBN: 978-2-207-13974-5
Traduction: ‎Samuel Sfez
Date de publication: 8 février 2018

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