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mardi 17 décembre 2013 22:32

Les mystères de Druon de Brévaux, Tome 3: Templa mentis, d'Andrea H. Japp

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Les mystères de Druon de Brévaux, Tome 3: Templa mentis

L'histoire :
Un prêtre et son assistant sont sauvagement assassinés. Le mire Druon de Brévaux, arrivé sur place, accepte, après hésitation, de mener l'enquête...

Mon avis :
Voici le troisième tome des « mystères de Druon de Brévaux ». L'auteur mène toujours avec brio son histoire, et le lecteur suivra avec attention les aventures du mire Druon de Brévaux, alias Héluise Fauvel. Le mire va faire appel au bailli Louis d'Avre afin de pouvoir enquêter en toute sérénité. Au cours de l'enquête, de nombreux sentiments vont venir bousculer Héluise, et l'amener à se poser des questions sur sa vie, son passé, ses choix.

Le lecteur ayant lu les deux premiers tomes de cette série, retrouvera des personnages récurrents comme Huguelin, Foulque de Sevrin, Guillaume de Nogaret, Hugues de Plisans, ainsi que différentes intrigues : l'intrigue générale tournant autour de la pierre rouge, puis des intrigues secondaires à différents niveaux, comme le meurtre de l'abbé, qui tiennent en haleine lors de la lecture, même si on a l'impression de tourner en rond.

L'inquisition, l'évêque Foulque de Sevrin, Guillaume de Nogaret, les templiers, tous sont à la poursuite d'Héluise, et des comptes se règlent en arrière-plan afin de ralentir la progression des différents adversaires. Il y a quelques rebondissements bien situés, et le scénario se déroule inéluctablement, même si certaines ficelles sont un peu faciles, comme la découverte que fait Héluise au sujet de sa mère. Cette partie est d'ailleurs assez vite expédiée. Plusieurs révélations vont aussi se succéder, toutes liées à la fuite du mire. Andrea H. Japp apporte ainsi des réponses à quelques questions en suspens depuis le premier volume.

Par contre, le dénouement de l'histoire est un peu trop invraisemblable à mon goût. Cela passe, car une partie de la quête d'Héluise est arrivée à son terme, mais l'histoire n'est pas terminée, et notre héroïne n'est pas forcément en sécurité, et le lecteur devra patienter jusqu'au tome suivant.

Éditeur: J'ai lu
Nombre de pages: 445
ISBN: 978-2-29003-633-4

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dimanche 15 décembre 2013 20:09

Les mystères de Druon de Brévaux, Tome 2: Lacrimae, de Andrea H. Japp

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Les mystères de Druon de Brévaux, Tome 2: Lacrimae

L'histoire :
Une série de meurtres touche des personnes qui ne semblent rien avoir en commun. Druon de Brévaux arrive à l'auberge du Chat-Borgne, découvre ces assassinats et décide de mener l'enquête. Cela ne sera pas sa seule préoccupation...

Mon avis :
Voici le deuxième tome des mystères de Druon de Brévaux. J'avais hâte de le lire. L'histoire, dans l'ensemble, est toujours passionnante.
Nous retrouvons Héluise Fauvel, déguisée en mire itinérant sous le nom de Druon de Brévaux, accompagnée de son apprenti, Huguelin, recueilli dans le tome 1. Le personnage d'Huguelin va s'épaissir au cours de l'histoire, et c'est une bonne chose: cela donne plus de profondeur à sa relation avec Héluise.

Le mire va de nouveau montrer ses talents de médecin, ce qui lui permettra de se faire accepter dans la communauté de Tiron.
L'ensemble du roman se couvre de petites histoires, à différents niveaux. Tous les personnages sont bien réels, solidement ancrés dans le décor. Le lecteur s'immerge facilement dans ce monde.

En parallèle, le lecteur découvrira d'autres informations sur la quête d'Héluise, par l'intermédiaire de l'évêque Foulque de Sevrin et de Guillaume de Nogaret. On sent quand même un côté plus politique quant à l'histoire de la pierre rouge : les chevaliers du temple, L'inquisition, le pouvoir royal. L'auteur met en place les différents éléments afin de faire progresser l'intrigue générale. Cela donne l'impression que tout se prépare à distance, et que cela se rapproche du mire sans que celui-ci en ait conscience.

Son enquête, ainsi que l'aide qu'elle procurera à un petit seigneur local, apporteront leurs lots de surprises, et c'est souvent par des personnages secondaires que l'histoire progressera. À la lecture, j'ai eu l'impression que le mire subissait davantage l'action qu'il ne résolvait l'enquête sur les meurtres.

Le roman est fortement documenté, avec de nombreuses notes et explications, même parfois trop. Mais cela reste un détail, surtout que certaines notes étaient déjà citées dans le volume précédent, et cela ne nuit pas lors de la lecture.

Éditeur: j'ai lu
Nombre de pages: 475
ISBN: 978-2-29003-137-7

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lundi 9 décembre 2013 22:15

Rome, 1202, de Jean d'Aillon

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Rome, 1202

L'histoire:
De retour de Rome, Grégoire Ratonneau et sa femme, Constance Mont Laurier, attaquent une galère sarrasine, et s'emparent des armes se trouvant à bord. Dans la région de Toulouse, Bartolomeo découvre que son père, le cardinal Ubaldi, a légué à ses deux enfants une ville, aux alentours de Rome. Il décide donc, malgré les réticences de Guilhem, d'aller chercher sa sœur, puis de prendre possession de leur héritage...

Mon avis:
Voici la suite des aventures de Guilhem d'Ussel chevalier troubadour. Pour une fois, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Est-ce dû à la mise en place que l'auteur utilise habituellement ? Ou bien au fait que l'on doute, dès le début, de la décision du pape Innocent III, de faire respecter le testament du cardinal Ubaldi ?
Passé ce moment de flottement, j'ai trouvé le style de Jean d'Aillon toujours aussi agréable, et le lecteur prend plaisir à la découverte de Rome et aux informations que distille l'auteur. L'histoire est rondement menée et l'intrigue se déroule d'elle-même. Je n'ai pas ressenti trop de suspense lors de ma lecture. Pour une fois, le tout m'a semblé un peu convenu.

On retrouve plusieurs histoires: elles concerneront toutes la ville de Rome et les seigneurs qui complotent pour en avoir la suprématie. Ces intrigues finiront par se rejoindre : les armes sarrasines, l'héritage des enfants Ubaldi, et le conflit du pape Innocent III avec Rome.
J'ai retrouvé avec plaisir les personnages qui m'avait manqué dans le tome précédent, comme Robert de Locksley, Bartolomeo et Anna-Maria. Guilhem, lui, apparaîtra de nouveau en sauveur, imbattable quoi qu'il arrive. Ses compagnons sont comme lui. Cela donne l'impression de superhéros, qui peuvent tout se permettre. Les ficelles utilisées lors des rebondissements sont un peu simples, mais le lecteur assidu des histoires de Guilhem le pardonnera à l'auteur.

Même si la lecture des tomes précédents n'est pas nécessaire, elle est quand même recommandée pour bien comprendre les tenants et aboutissants concernant les différents personnages. Comme à son habitude, l'auteur mêle vérité historique et fiction, rendant le tout cohérent. On retrouvera les thèmes de l'amour impossible (Mais cela finira-t-il comme «Roméo et Juliette» ?), de la trahison, des complots, de l'aventure...
Ce roman est moins complexe que le précédent, mais cela ne retire en rien le plaisir de le lire.

Comme souvent dans ce type d'ouvrages, il y a un lexique historique, ainsi que des explications sur les choix de l'auteur et la véritable Histoire.

Ce livre m'a été offert par les éditions Flammarion par l'intermédiaire de l'agence de communication Gilles Paris.

Éditeur: Flammarion
Nombre de pages: 431
ISBN: 978-2-0813-0988-3

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mardi 3 décembre 2013 23:30

Montségur, 1201, de Jean d'Aillon

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Montségur, 1201

L’histoire:
De retour de Londres, Guilhem d’Ussel accueille et vient en aide à Amicie Villemur. Il va faire son possible pour qu’elle obtienne justice. En parallèle, suite à une rencontre, Guilhem va s’intéresser à la légende du Graal qui serait caché dans la région de Toulouse.

Mon avis:
Cette fois-ci, les aventures se déroulent dans la région de Toulouse pendant la période de Pâques. L’intrigue principale se met en place lentement, comme souvent chez Jean d’Aillon. L’auteur multiplie les intrigues, les informations, à différents niveaux, afin de donner plus de consistance à son histoire, mais par moments, le lecteur pourra se demander si le roman n’est pas un peu trop touffu.

Contrairement aux tomes précédents, l’intrigue principale n’est pas politique, mais tourne autour d’une pierre précieuse, capable, dit-on, de donner la vie ou la mort. Ce qui n’empêche pas d’avoir une intrigue politique secondaire. D’ailleurs parfois, ces intrigues se croisent afin de mieux embrouiller le lecteur.

Plusieurs protagonistes vont vouloir s’emparer de cette pierre: des religieux, des troubadours allemands, le comte Dracul, etc. Complots et meurtres vont se multiplier. Le lecteur sera tenu en haleine jusqu'à la fin de l'histoire. Jean d'Aillon aime introduire, dans ses histoires, des personnages entourés d'une légende particulière, comme Robert de Locksley, que nous rencontrons dans les tomes précédents. Ici, nous avons un comte Dracul assez tyrannique, qui vient de Transylvanie...

La religion cathare est mise en avant, et ses grands principes sont développés et mis en rapport avec la religion catholique qui ne pense (en ce qui concerne beaucoup de religieux, à l’époque), qu'à vivre dans l’aisance et contrôler plus de territoires.

L’ensemble de l’ouvrage est toujours fortement documenté. L’auteur s’attache à nous immerger dans les lieux et la période qu’il nous décrit. Les détails sont nombreux. L’auteur présente de manière précise la vie des seigneurs et le fonctionnement des redevances pour les habitants d’un fief, mais aussi entre un vassal et son suzerain.

À la fin, on retrouve, comme souvent dans ce type de romans, quelques explications historiques avec les choix de l'auteur vis-à-vis de ses personnages.

Éditeur: J'ai lu
Nombre de pages: 477
ISBN: 978-2-29003-705-8

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vendredi 29 novembre 2013 07:05

Londres, 1200, de Jean d'Aillon

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Londres, 1200

L'histoire :
Guilhem d'Ussel, accompagné de Robert de Locksley, ainsi que d'un groupe de cathares, voyage vers le comté de Toulouse. En chemin, une voyageuse disparaît. Il ne s'agira pas du seul problème rencontré. Pour Guilhem, ce n'est que les prémices de nouvelles aventures...

Mon avis :
Ce volume est la suite directe du tome précédent (« les aventures de Guilhem d'Ussel, Chevalier troubadour : Paris 1199 »). Le lecteur suit le retour de Guilhem et de ses amis dans le comté de Toulouse, avec les péripéties que le voyage entraîne. Une disparition va faire douter Guilhem de la probité d'un membre du groupe, et cela ne le quittera pas durant tout le roman. Robert de Locksley va de nouveau être partie prenante dans l'histoire pour le plaisir du lecteur.
Jean d'Aillon nous détaille bien les conditions de voyages qui sont difficiles et dangereuses. La durée d'un périple de ce genre peut être longue, et on peut s'absenter des semaines, des mois, voire des années, le temps de faire un aller-retour.
Une fois de retour dans son fief, Guilhem va découvrir qu'il a du mal à se faire à cette nouvelle vie « rangée », à gérer le quotidien, et que l'aventure lui manque. On comprend qu'il lui est difficile de changer sa nature profonde et qu'il aime l'action. Les événements l'aideront dans ses choix.

On retrouve le même schéma que dans les autres tomes, avec un ou plusieurs traîtres, et cela ne concerne pas forcément la même intrigue. Certains thèmes sont abordés: la bravoure, la loyauté, les conditions de voyage, le fonctionnement des ports, la description des villes (comme Bordeaux et Londres) qui sont assez détaillées. Les intrigues politiques entre le Roi de France et le Roi d'Angleterre, ainsi qu'avec leurs vassaux, sont omniprésentes. C'est toujours aussi complexe, mais cela reflète bien la situation de la période historique.

On peut reprocher la lenteur de la mise en place de l'histoire principale, qui sert de titre à l'ouvrage (« Londres, 1200 »), car il faut pratiquement attendre la moitié du roman pour voir les personnages en action dans cette ville. Mais l'auteur nous tient en haleine avec des intrigues de second plan.

Les références historiques sont toujours présentes en fin d'ouvrage, et les explications sont intéressantes.

Éditeur: J'ai lu
Nombre de pages: 442
ISBN: 978-2-29003-155-1

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