L’histoire :
Après un enchaînement de circonstances, Chris Kovak, urgentiste, accepte la demande de sa supérieure : il doit retrouver Justine, la fille
de cette dernière. Sans le savoir, il va plonger au coeur de l’horreur.
Mon avis :
Il s’agit d’un roman très glauque. Pourtant, je l’ai dévoré avec avidité. J’ai vraiment apprécié l’histoire de Chris Kovak. On retrouve des
personnages récurrents du tome précédent « Le jour du chien » (que je n’ai pas lu), mais je n’ai pas ressenti de manque. Ce tome peut, selon moi, être
lu indépendamment, même s’il doit être plus intéressant de le lire avant.
Le récit est rythmé, il y a du suspense. Les personnages principaux sont travaillés, sculptés avec finesse. L’ensemble reste crédible et le thème utilisé
fait froid dans le dos : les photos post-mortem apparemment utilisées par un véritable psychopathe (et le mot est faible quand on découvre la vérité).
L’Homme est capable de tout et même d’encore pire. Cette histoire le montre bien. Les meurtres sont réguliers, les coupables semblent être intouchables, et n’éprouver aucune compassion. De son côté, Chris, le médecin urgentiste, est dans une mauvaise période. Il est sombre, instable. Cela le rend imprévisible. Il fonctionne en marge de la police et de l’unité spéciale dirigée par le commissaire Battisti. Dans cette unité, on trouve Audrey Valenti. Elle est posée, intelligente. Son comportement a déclenché de l’empathie chez moi. Malgré ses soucis, contrairement à Kovak, elle n’est pas cynique. On sent que Patrick Bauwen s’est fortement documenté pour mener à bien son récit, et c’est réussi !
Ce roman est glaçant et terrifiant.
À lire !
Titre: La nuit de l’ogre
Auteur: Patrick Bauwen
Éditeur: Albin Michel
Nombre de pages: 496
ISBN: 978-2-2264-3637-5
Date de publication: 9 mai 2018