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jeudi 21 juillet 2016 23:53

L'heure bleue, d'Elsa Vasseur

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L'heure bleue

L'histoire :
Zoé, 17 ans, est invitée par Lise, une camarade de classe, afin de passer les vacances sur une île paradisiaque en Grèce, et en même temps, effecteuer un petit boulot. Après quelques hésitations, Zoé accepte. Une fois sur place, la jeune fille découvre quelques accrocs aux propos de Lise. L'été ne fait que commencer.

Mon avis :
C'est un court roman, découpé en trois parties, qui se lit assez rapidement. Le récit manque d'originalité, mais j'ai apprécié cette lecture. Pourtant, je n'ai pas ressenti le « suspense psychologique » qu'annonçait l'éditeur. J'ai plutôt retrouvé le même type d'ambiance que dans l'album « Cet été-là[1] ».

Zoé va se retrouver dans une famille très riche où les non-dits sont nombreux et les apparences primordiales. Au cours de cet été, elle sera le témoin du délitement complet de cette famille. La jeune fille est attachante, mais j'aurais aimé que son portrait, de même que ceux des autres protagonistes, soit plus développé. Cela aurait apporté plus de profondeur au récit.
L'héroïne traîne aussi derrière elle un poids qu'elle n'aime pas aborder, et qui entraîne certains TOC chez elle. Or, elle devra s'occuper de Ben, un enfant de cinq ans, ce qui la mettra face à certains souvenirs. Elle devra donner du sens à ce passé afin de pouvoir entrevoir l'avenir.

Comme d'autres blogueurs, je ne comprenais pas le titre de l'ouvrage, et après une petite recherche, je suis tombé sur la définition de l'heure bleue[2]. Et là, le livre prend du sens. Cet été représente la coupure de Zoé avec le monde « normal ». Il s'agit d'un intermède qui permettra à la jeune fille d'évoluer.

Un roman à lire sur la plage pour se détendre.

Service presse numérique des éditons Robert Laffont par l'intermédiaire de Netgalley.

Titre: L'heure bleue
Auteur: Elsa Vasseur
Éditeur: Robert Laffont
Nombre de pages: 245
ISBN: 978-2-2211-9262-7
Date de publication: 4 mai 2016

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vendredi 8 juillet 2016 19:56

Les rives de la terre lointaine, de Sarah Lark

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Les rives de la terre lointaine

L'histoire :
Irlande, hiver 1846. La famine sévit. Kathleen et Michael sont jeunes, ils s'aiment, et veulent partir en Amérique, sans tenir compte de leurs familles. La réalité va vite les rattraper lorsque Michael est arrêté pour vol.

Mon avis : Cette lecture a été agréable, mais je n'ai pas réussi à trouver la même profondeur à ce roman qu'à la trilogie du « Nuage Blanc[1]». L'auteur brosse un portrait très complet des personnages. Il y a beaucoup de détails, ce qui explique que le roman ait plus de 600 pages. L'auteur aurait sans doute pu élaguer un peu, afin de donner davantage de rythme au récit.

Le lecteur suit essentiellement les personnages de Mary Kathleen, Michael, Ian et de Lizzie de l'Angleterre à la Nouvelle-Zélande, au cours de la période 1846 – 1864.
Mary Kathleen et Michael sont emplis de rêves et de nostalgie. Tout au long du roman, pour eux, le passé va avoir beaucoup de mal à s'effacer. Lizzie semble beaucoup plus pragmatique. Livrée à elle-même depuis son plus jeune âge, elle s'adapte aux situations. Elle sera un véritable guide pour Michael. Ce dernier n'a pas totalement le sens des réalités et il lui faudra de nombreuses années pour acquérir une certaine maturité. Ian n'inspire pas confiance dès le début et le reste du récit ne fait que le confirmer. C'est quelqu'un de vraiment antipathique.

Tout au long de l'histoire, le lecteur attend les retrouvailles de Mary Kathleen et Michael. C'est le fil conducteur du récit. On sent bien que la situation est très compliquée.
L'histoire semble assez convenue. Or, j'ai bien apprécié la fin. Sarah Lark maîtrise parfaitement son sujet et sait faire passer sa passion pour la Nouvelle-Zélande, ainsi que pour les coutumes maories. C'est le premier tome d'une nouvelle trilogie, mais pour moi, le récit se termine sans qu'il y ait besoin d'un deuxième tome.

Service presse des éditions l'Archipel par l'intermédiaire de l'agence de communication LP conseils.

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samedi 4 juin 2016 23:57

Truffe et sentiments, d'Émilie Devienne

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Truffe et sentiments

L'histoire :
Gibus, un chien, raconte sa vie dans la famille de Rose et Julien. Il relate les péripéties que vont engendrer le divorce de ses maîtres.

Mon avis :
J'ai choisi ce livre, car l'idée d'un chien qui raconte l'histoire était intéressante. À ce niveau, ce fut une déception. Cela ressemble plutôt à un narrateur extérieur qui nous fait part de ses sentiments vis-à-vis des événements qui se produisent, et qui, de manière artificielle, essaie d'y prendre part. Venant d'un chien, je m'attendais à un autre type de récit.

Dans l'ensemble, ce roman reflète bien la réalité de nos sociétés où des personnes pensent que l'herbe est plus verte ailleurs, et ensuite n'arrivent pas à se défaire de leur passé. C'est le cas de Rose qui décide de divorcer pour retrouver une vie plus saine. Or, un engrenage s'enclenche et elle décide de combattre par tous les moyens son ex-mari pour la garde du chien.

Je n'ai pas réussi à avoir d'empathie pour Rose. C'est elle qui décide de divorcer. Ensuite, tout doit être fait selon ses souhaits et pas autrement. On ne peut pas dire qu'elle sache faire preuve de diplomatie. Julien est perturbé par les événements. Après un passage à vide, il va se remettre en cause et analyser la situation. Les enfants, Paul et Sophie, sont des adolescents typiques, qui vont essayer d'arranger la situation au mieux de leurs intérêts, car ils n'apprécient vraiment pas de voir leurs parents se déchirer.

L'auteur fait preuve de psychologie dans l'analyse de ses personnages et elle pointe avec justesse et ironie les failles de la vie amoureuse. Malgré le thème abordé, le récit est assez léger et j'ai souri lors de quelques scènes (c'était loin de l'hilarité). Il y a même, peut-être, un peu trop de recul de la part du narrateur. Celui-ci étant Gibus, le chien de la famille, on aurait pu s'attendre à ce qu'il soit plus impliqué dans le récit. Or, on sent que le narrateur garde une certaine distance avec l'histoire.

Le style d'écriture est agréable à lire, sans fioritures. Le récit est rythmé. Malgré mes remarques, j'ai apprécié cette lecture. C'est un petit roman qui se lit avec plaisir et permet de passer un petit moment de détente.

Lecture commune avec La Livrophile, vous pouvez lire sa chronique sur son blog.

Titre: Truffe et sentiments
Auteur: Émilie Devienne
Éditeur: Pygmalion
Nombre de pages: 224
ISBN: 978-2-7564-1938-1
Date de publication: 20 avril 2016

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mardi 31 mai 2016 22:29

Joyeux suicide et bonne année !, de Sophie de Villenoisy

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Joyeux suicide et bonne année !

L'histoire :
Sylvie a quarante-cinq ans. Elle vient d'enterrer son père. Elle n'a pas de vie sociale, pas de famille. Elle n'entrevoit qu'une seule solution

le suicide à Noël. Afin de passer le temps en attendant la date fatidique, elle accepte d'aller voir un psy.

Mon avis :
C'est un court roman agréable à lire. Le récit est convenu, mais on sent que l'auteur y a mis de la passion. Elle utilise les thèmes de la solitude et du suicide. Cela peut sembler trop sérieux, mais c'est abordé de manière décalée, ce qui apporte une certaine légèreté à l'ensemble, sans compter quelques passages émouvants.

Dans le temps qui lui reste à vivre, Sylvie acceptera de tenter différentes expériences qui vont la transformer. Son psy, Franck, lui donne des exercices à faire entre chaque séance et la quadragénaire va s'y jeter à corps perdu sans états d'âme, puisque cela lui permettra de patienter avant la date qu'elle s'est fixé.

Certaines situations, je vous laisse les découvrir, sont navrantes, d'autres m'ont fait sourire. Même si le personnage est peu travaillé, j'ai eu de l'empathie pour l'héroïne. Sylvie est complètement perdue. Elle ne trouve aucun bon côté à sa situation. Elle voit tout en noir.

Le style de l'auteur est fluide. Le texte se lit avec une grande facilité. Il n'y a pas de fioritures. Cela permet de passer un bon moment en compagnie de Sylvie Chabert.

À découvrir !

Ce livre m'a été envoyé par les éditions Denoël.

Titre: Joyeux suicide et bonne année !
Auteur: Sophie de Villenoisy
Éditeur: Denoël
Nombre de pages: 170
ISBN: 978-2-207-113364-4
Date de publication: 2 mai 2016

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jeudi 26 mai 2016 21:44

On a dévalisé la Queen, de Jean-François Quesnel

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On a dévalisé la Queen

L'histoire :
Suite à un divorce, Darcy décide de refaire sa vie en Écosse et s'installe près du manoir de Merryton, à propos duquel sa grand-mère lui racontait de curieuses anecdotes. Le lieu étant envoûtant, Darcy décide de découvrir l'origine de ces histoires.

Mon avis :
Il s'agit d'un livre agréable, parfait pour un moment de détente. Il ne faut pas s'attendre à quelque chose de sérieux au niveau de l'intrigue. Le roman se lit vite, il est rythmé. Les personnages sont décalés.

Il y a deux histoires : une qui se déroule au XIXè siècle et une autre, actuelle, qui concerne Darcy. La première chose que repère Darcy, chez un homme qu'elle rencontre, c'est s'il est sexy ou non et si elle en ferait bien son quatre heures. Les autres personnages sont au même niveau: Loufoques, étranges, décalés.

Le revers de la médaille, c'est qu'ils manquent cruellement d'épaisseur. Si j'ai remarqué quelques passages pouvant faire naître un petit sourire, le reste m'a laissé froid. Le comportement de certains personnages n'est pas cohérent. C'est voulu, mais cela n'apporte rien à l'histoire. Je ne suis peut-être pas adepte de ce type d'humour.

Comme souvent dans ce genre d'ouvrage qui alterne présent et passé, ce sont les événements qui se déroulent bien avant qui sont le plus intéressant. J'ai eu davantage d'empathie pour les personnages d'Emily et de Tom et l'histoire qui se déroule au XIXè est plus captivante. J'ai trouvé que l'histoire de Darcy relevait plus d'une succession de sketchs que d'une trame narrative.

L'écriture est fluide. L'auteur nous plonge avec facilité dans le récit.

Un livre pour avoir un moment de détente.

Titre: On a dévalisé la Queen
Auteur: Jean-François Quesnel
Éditeur: City Éditions
Nombre de pages: 239
ISBN: 978-2-8246-0750-4
Date de publication: 13 avril 2016

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