L’histoire :
Cité de Canaan, un mal mystérieux règne. Tous les douze ans, les habitants perdent la mémoire. Nadia, une adolescente, garde un secret : la
dernière fois, elle n’a pas perdu la mémoire, et a vu les atrocités commises par bon nombre de personnes. Comme le nouvel Oubli se prépare, elle cherche
de quelle manière elle pourrait aider sa famille.
Mon avis :
Un roman captivant. La mise en place est lente, cependant j’ai pris plaisir à suivre Nadia dans ses péripéties, même si les rebondissements
n’étaient pas surprenants, mais attendus. Le mode de vie de la cité est bien décrit, et il faut au lecteur un petit temps d’adaptation pour bien comprendre
la situation. L’idée que chaque habitant tienne un livre de sa vie est intéressante. L’écrit occupe une très grande place dans cette société. Les explications
données sont suffisantes pour immerger le lecteur, même si, parfois, j’aurais aimé en savoir plus.
La cité vit en autarcie derrière des murs qu’il est interdit de franchir. Au premier abord, les personnages sont assez simples, mais ensuite, on se rend
compte qu’ils sont plus complexes qu’il n’y paraît.
Nadia est intrépide, curieuse, elle ne respecte pas les règles. Néanmoins, elle ne veut pas faire souffrir sa mère, et essaie donc d’être le plus discrète
possible. Elle est soutenue par une de ses sœurs, mais en conflit avec l’autre.
Gray s’immisce de force dans la vie de la jeune fille. Il semble attendre quelque chose. D’ailleurs, on découvre que les personnes qui gravitent autour
de Nadia ne le font pas sans raison. Quel est le secret de l’Oubli ? Peut-on y faire quelque chose ? Pourquoi le comité qui dirige la cité est-il de plus
en plus sévère à l’approche du dramatique événement ?
Le roman se lit facilement, j’ai trouvé le tout fluide, sans difficulté. Une dystopie agréable en un volume.
À lire !
Titre: La cité de l’oubli
Auteur: Sharon Cameron
Éditeur: Nathan
Nombre de pages: 460
Traduction: Alexandra Maillard
ISBN: 978-2-09-257519-2
Date de publication: 12 octobre 2017