Tuer est un art, de Philippe Grandcoing
L’histoire :
Hippolyte Salvignac passe quelques jours à l’Auberge de la Vierge, tenue par Madeleine, la compagne de Jules Lerouet, son ami inspecteur de
police. La visite de Georges Clemenceau va propulser nos deux amis dans une étrange enquête.
Mon avis :
Dans ce troisième tome de la série « Une enquête d’Hippolyte Salvignac», j’ai retrouvé avec plaisir le duo des tomes précédents[1] [2]. La relation
Salvignac – Lerouet est forte, mais aussi mouvementée, chacun ayant ses petits secrets (il ne faut pas oublier que l’inspecteur travaille pour Clemenceau,
alors Président du Conseil et ministre de l’Intérieur).
L’enquête sur différents assassinats sert de fil conducteur à la découverte de la France de l’époque et du monde de l’art : les remous autour du transfert d’Émile Zola au Panthéon, les visites de lieux comme la maison de Claude Monet, etc. Une par belle est faite aux descriptions.
Ce volume met en avant la peinture de Claude Monet, ainsi que la rencontre d’Hippolyte avec l’auteur Maurice Leblanc (et une visite de la Normandie). Le personnage d’Hippolyte se laisse porter par les événements, l’enquête se résout par elle-même dans les dernières pages. Pendant ce temps, le héros vit sa vie, avec ses hauts et ses bas, comme n’importe qui.
Je le redis, la force de ce roman n’est pas dans l’enquête, qui, de toute façon, n’est pas très développée, mais dans les descriptions réalistes du romancier.
Service presse des éditions De Borée.
Titre: Tuer est un art
Auteur: Philippe Grandcoing
Éditeur: De Borée
Nombre de pages: 285
ISBN: 978-2-8129-2646-4
Date de publication: 12 mars 2020