L’histoire :
Au fond de la forêt équatoriale, dans le palais de T'Zée, la rumeur enfle: le vieux dictateur aurait été tué. Alors que le pays s'enfonce dans le chaos d'une guerre civile, les membres du clan présidentiel vivent les derniers moments d'un régime corrompu qui disparaît.
Mon avis :
Une bande dessinée découpée en actes, comme une pièce de théâtre, basée sur une tragédie grecque : «Phèdre». Le thème traité, la chute d’un dictateur africain, est intéressant, mais je n’ai pas vraiment adhéré à l’histoire. Nous découvrons le palais immense au fond de la jungle, et la population qui vit dans la pauvreté. Des retours en arrière montrent la jeunesse d’Hippolyte, le dernier fils de T’Zée : enfance dorée, puis études supérieures en France.
Le garçon oscille entre le soutien à son père et l’émancipation de la jeunesse. Les rebelles prennent le contrôle du pays, et T’Zée essaie de maintenir son pouvoir par l’argent et la force en éliminant ceux qui ne sont plus avec lui. Il y a aussi quelques allusions aux pays occidentaux, dont la France, qui cessent leur aide quand le vent tourne, mais qui profitent aussi de la situation.
Les personnages n’ont pas déclenché d’empathie chez moi. Hippolyte et ses amis n’ont pas de profondeur. J’ai trouvé l’ensemble assez plat, malgré des dessins et des couleurs réussis, dans les tons bruns et orangés.
J’ai été déçu par cette lecture.
Service presse numérique des éditions Dargaud par l'intermédiaire de Netgalley.
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