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samedi 12 décembre 2020 14:15

Un putain de salopard, O Maneta, de Régis Loisel et Olivier Pont

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Un putain de salopard, O Maneta

L’histoire :
Après avoir échappé à leurs poursuivants, Max et Baïa sont dans la jungle amazonienne. Ils trouvent alors refuge près de la carcasse d’un avion où Ils découvrent le squelette d’une petite fille ligotée. Pendant ce temps, au village, les ennuis continuent.

Mon avis :
Nous retrouvons les différents protagonistes là où nous les avions laissés à la fin du tome 1. Max, inconscient est soigné par Baïa. Cette dernière semble communiquer avec le fantôme de la fillette et la comprendre. Christelle et Charlotte doivent faire face aux représailles des mineurs, et elles recevront un peu d’aide pour y arriver.
Course-poursuite, violence, un brin d’humour dans certaines scènes avec Max, tout est fait pour obtenir un scénario palpitant et intéressant : le Brésil des années 1970 n’est pas de tout repos (les caïmans apprécient beaucoup ;-)).

L’ouvrage reste dans les mêmes tons que le précédent. Les couleurs et la mise en page sont une réussite,surtout la représentation de la forêt. Les dialogues sont percutants. Le tout plonge le lecteur dans l’atmosphère des lieux et des événements.
Les histoires évoluent encore en parallèle, l’intrigue avance, et les dernières pages laissent présager du très bon pour le troisième volume.

À lire.

Service presse des éditions Rue de Sèvres.

Titre: Un putain de salopard, O Maneta
Auteur: Régis Loisel
Dessinateur: Olivier Pont
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 88
ISBN: 978-2-8102-0233-1
Date de publication: 11 novembre 2020

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jeudi 3 décembre 2020 13:30

La mort du temple, Corpus Christi, d’Hervé Gagnon

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La mort du temple, Corpus Christi

L’histoire :
Paris, 1307. Hugues de Malemort, templier, vient de découvrir la vérité sur la religion chrétienne. Ayant fait le choix de vivre, il doit retrouver la pierre philosophale afin d’éviter le chaos. En parallèle, la chute du Temple se prépare.

Mon avis :
Ce deuxième et dernier tome reprend l’histoire où nous l’avions laissée. Le récit est mené tambour battant. Peu de répit est donné à Hugues et ses compagnons. Le templier est malmené dans ses convictions, et s’il est résigné concernant la chute du Temple et des puissances politiques qui y sont liées, il n’en demeure pas moins qu’il fait preuve de combativité dans sa quête de la pierre philosophale.

Des quartiers lugubres de Paris aux murs du Temple, Hugues, accompagné de Gersande, nous fait découvrir une époque et des événements bien sombres. Les rebondissements sont bien présents, ainsi que les scènes macabres. L’auteur est très précis dans ses descriptions : lieux, tortures, mœurs, tout y passe. Je me suis plongé avec délectation dans ce récit rythmé et sans temps mort. Le roman est centré sur les personnages, l’intrigue qui se tisse est en arrière-plan, et permet de suivre la chute du Temple. Le romancier s'est bien documenté, et a habilement réussi à intégrer le tout à son histoire.

J’ai découvert Hervé Gagnon avec «La mort du temple», puis avec «Vérité». Je l’ajoute dans mes auteurs à suivre.

À lire !

Service presse des éditions Hugo Roman.

Titre: La mort du temple, Corpus Christi
Auteur: Hervé Gagnon
Éditeur: Hugo Roman
Nombre de pages: 387
ISBN: 978-2-75568-558-9
Date de publication: 3 décembre 2020

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vendredi 27 novembre 2020 19:21

Le Maure m'a tuer, de Marcel Audiard

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Le Maure m'a tuer

L’histoire :
Une série d’enlèvements met familles et policiers du 18e arrondissement à cran. Quand une étudiante venue de Jérusalem disparaît à son tour des écrans radars, la panique monte jusqu’au Quai d’Orsay. Cinq histoires policières s’entrelacent en une chorégraphie de situations tendues et de dialogues cinglants.

Mon avis :
Voici le troisième tome de la trilogie, après «Le cri du corps mourant» et «Le cri du mort courant»[1]. Je n'ai pas lu le tome 2, mais j'ai pu lire ce troisième volume sans soucis. L’intrigue part dans tous les sens, et il faut suivre avec attention l’évolution des personnages. Plusieurs histoires se déroulent en parallèle, il y en a même trop. Quant à la crédibilité, nous sommes au niveau du tome 1 : il s’agit d’une lecture pour se détendre.

J’aurais aimé retrouver davantage le personnage de Puce. Cette fois-ci, son rôle est totalement anecdotique. Les flics et les truands sont vraiment trop stéréotypés. Ces derniers sont incapables de garder la jeune fille qu’ils ont kidnappée, alors qu’ils sont aguerris par de nombreuses années dans ce type de travail.

De plus, j’ai été déçu par le style de l’auteur : il en fait beaucoup trop, et cela rend l’ensemble indigeste. Cette fois-ci, contrairement à la première fois, j’ai trouvé cela lassant. Il aurait sans doute fallu, pour l’auteur, ce coup-ci, s’éloigner de l’héritage familial. L’histoire s’essouffle, et c’est dommage.

Service presse numérique des éditions Publishroom Factory par l'intermédiaire de Netgalley.

Titre: Le Maure m'a tuer
Auteur: Marcel Audiard
Éditeur: Publishroom Factory
Nombre de pages: 370
ISBN: 979-10-236-1622-4
Date de publication: 14 septembre 2020

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vendredi 20 novembre 2020 17:30

La mort d’une sirène, Rydahl et Kazinski

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La mort d’une sirène

L’histoire :
Copenhague, 1834. Suite au meurtre d’une prostituée, le jeune Hans Christian Andersen est accusé. Grâce à ses relations, il obtient un sursis de trois jours afin de prouver son innocence.

Mon avis :
Il s’agit d’un thriller se déroulant au XIXè siècle et mettant en scène Hans Christian Andersen avant qu’il ne devienne célèbre. Les auteurs (ils sont trois) s’appuient sur le fait que l’écrivain a tenu un journal intime tout au long de sa vie, sauf, apparemment, sur une période de dix-huit mois.

Le scénario est intéressant, bien mené. Le déroulement de l’histoire est classique : d’abord lent pour la mise en place, puis cela s’accélère. Les auteurs présentent avec minutie la vie miséreuse du quartier où s’est déroulé le meurtre. Nous sommes baignés dans une ambiance sombre du début à la fin.

Le personnage principal, Hans Christian Andersen, ne déclenche pas d’empathie, ce qui est assez délicat dans ce type d’ouvrages. Il est introverti, égocentrique, pas sûr de lui, et souhaite que tout s’arrange comme par magie. Nous suivons aussi Molly, prostituée et sœur de la victime, ainsi que l’assassin mystérieux.

J’ai ressenti de nombreuses longueurs tout au long de ma lecture, à cause de descriptions trop longues qui n’apportaient rien au récit. Le plus délicat est que je n’ai absolument pas adhéré au style des auteurs.
Dommage.

Service presse numérique des éditions Robert Laffont par l'intermédiaire de Netgalley.

Titre: La mort d’une sirène
Auteur: Thomas Rydahl et A.J. Kazinski
Éditeur: Robert Laffont
Nombre de pages: 560
ISBN: 978-2-221-24647-4
Traduction: Catherine Renaud
Date de publication: 15 octobre 2020

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vendredi 13 novembre 2020 11:46

Bpocalypse, d’Ariel Holzl

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Bpocalypse

L’histoire :
Samsara se rend quotidiennement au Lycée avec sa batte de baseball, ses talismans, et son couteau. Cela lui permet d'affronter les animaux mutants et autres créatures en tout genre qui peuplent désormais la ville. La ville arrivant vers la fin de ses rations alimentaires, il faut ouvrir de nouvelles zones jusqu’alors en quarantaine afin d’avoir une chance de survie, mais tout n’est pas aussi simple.

Mon avis :
C’est un roman dystopique orienté adolescent qui m’a permis de passer un bon moment de détente. Je l’ai dévoré en moins d’une journée : la lecture a été addictive. L’auteur présente un monde post-apocalyptique. Les habitants de Concordia se sont habitués à cette situation, et gèrent le quotidien. Il y a des fantômes, des animaux mutants et aussi des humains mutants. Le bestiaire présenté est un peu délirant (mais pas encore au niveau de ce qu’on peut trouver dans certains romans de Serge Brussolo).

Samsara, dite Sam, vit tranquillement sa vie dans ce monde hostile. Elle prépare son épreuve de survie qui l’attend cette année au lycée. Pourtant, un bouleversement se prépare avec l’arrivée des premiers élèves humains mutants : Kiara et Soren, deux jumeaux étranges.
Sam est une adolescente impulsive, qui ne prend pas toujours le recul nécessaire pour analyser une situation. Elle est secondée par ses amis Danny et Yvette. Certes, des stéréotypes sont présents vis-à-vis de minorités (et des origines des protagonistes), mais cela est fait afin d’accentuer la fracture sociale et les ressentis du lecteur.

Le récit, classique, avance lentement afin de nous faire découvrir l’ensemble de ce nouveau monde, avec les difficultés qui s’y rattachent. Cette société a aussi ses différences sociales qui fracturent sa population. Il y a du suspense et quelques rebondissements afin de maintenir la tension, mais je n’ai pas eu de doute sur l’issue du roman.

Ariel Holzl est un auteur intéressant que je vais essayer de suivre.

À lire.

Service de presse des éditions l'école des loisirs.

Titre: Bpocalypse
Auteur: Ariel Holzl
Éditeur: L'École des loisirs
Nombre de pages: 413
ISBN: 978-2-211-31016-1
Date de publication: 7 octobre 2020

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