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dimanche 19 janvier 2020 20:43

À la tombée du ciel, de Sophie Cameron

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À la tombée du ciel

L’histoire :
Depuis plusieurs mois, des événements extraordinaires se produisent à la surface du globe. De manière aléatoire, des Anges tombent du ciel. Une hystérie gagne la planète, et des chasseurs d’Anges apparaissent. Le père de Jaya, une adolescente de seize ans, fait partie de ces personnes obsédées par cette énigme.

Mon avis :
Ce roman est agréable à lire, les chapitres s’enchaînent facilement, et l’ensemble est rythmé. Le lecteur suit Jaya. Cette dernière ne se remet pas de la mort de sa mère, quelques mois plus tôt. Son père chasse les Anges. Il espère trouver le prochain point de chute, et arriver à capturer vivante l’une des créatures.

Un jour, Jaya, n’étant pas comme son père, découvre un Ange, et décide de la cacher pour la sauver. Afin d’y parvenir, elle va devoir obtenir de l’aide. L’adolescente est révoltée de la réaction des humains à ses chutes d’Anges : le monde semble devenu fou, les habitants massacrent les dépouilles de ces créatures, et les mouvements religieux s’amplifient.

L’auteur aborde de nombreux sujets, comme la famille, l’amitié, le deuil, l’homosexualité, la religion, les choix de vie. Les personnages sont suffisamment brossés pour être crédibles, et cela cadre avec l’histoire.

Une petite remarque : il est dommage que les éditions Nathan n’aient pas gardé la couverture de la version originale, bien meilleure, à mon sens, que le choix français. Enfin, j’aurais aimé en apprendre plus sur les Anges, mais il ne s’agit pas du point central du roman, c'est juste un fil conducteur pour suivre l’évolution de Jaya.

À lire !

Titre: À la tombée du ciel
Auteur: Sophie Cameron
Éditeur: Nathan
Nombre de pages: 303
Traduction: Anne Guitton
ISBN: 978-2-09-257757-8
Date de publication: 11 juillet 2019

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mardi 31 décembre 2019 23:30

Boo, Neil Smith

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Boo

L’histoire :
Oliver Dalrymple, surnommé Boo, se réveille au «Village». Il découvre qu’il est mort, et qu’il est dans un lieu où il n’y a que des enfants de treize ans.

Mon avis :
Boo n’est pas étonné par sa mort. Il garde une certaine distance vis-à-vis de sa vie. Sur Terre, il était différent, n’avait pas d’amis. Il raconte son histoire avec détachement, et espère qu’un jour, il parviendra à faire parvenir ses écrits à ses parents.

Dans le «Village», Boo a un regard scientifique sur le fonctionnement de ce monde où il n’y a pas d’arbres, pas d’animaux. Il se lie d’amitié avec d’autres personnes, ce qui ne lui arrivait pas sur Terre. Malgré sa mort, tout semble pour le mieux. Un jour, il rencontre Johnny Henzel, un camarade de collège, qui a vécu le même drame que lui : ils ont été tous les deux abattus dans l’enceinte de l’établissement. À partir de ce moment, les deux acolytes vont remuer les différentes zones de leur «paradis» afin de comprendre ce qui leur est arrivé. Et cela ne sera pas de tout repos.

Neil Smith brosse le portrait d’un paradis surprenant. Tout est rectangulaire, gris. La vie y est très structurée, codifiée. Les descriptions sont précises. L’auteur glisse de nombreuses références culturelles dans les noms des rues, des bâtiments, par exemple avec des noms de personnages de romans : Paul Atréide, Jonathan Livingston, et il y en a beaucoup d’autres que je vous laisse découvrir.
La force du récit réside dans les relations entre les personnages, ainsi que dans le décalage que Boo a avec son ancien monde. Un roman sur la différence, l’amitié, et la construction de soi.

À lire !

Service presse des éditions l'école des loisirs.

Titre: Boo
Auteur: Neil Smith
Éditeur: l'école des loisirs
Nombre de pages: 397
Traduction: Lori Saint-Martin, Paul Gagné
ISBN: 978-2-2113-0149-7
Date de publication: 21 août 2019

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dimanche 22 décembre 2019 19:48

Optic Squad, Mission Seattle, de Stéphane Bervas et Sylvain Runberg

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Optic squad, Mission Seattle

L’histoire :
Seattle, 2098. Katryn Horst est recrutée pour intégrer les Optic Squad. Peu de temps après, elle est affectée à sa première mission : démanteler un trafic d’êtres humains.

Mon avis :
Il s’agit du premier album d’un thriller dystopique futuriste. Le récit suit une nouvelle recrue de l’Optic Squad, une unité d’élite qui traque les criminels au niveau mondial sous mandat de l’ONU. Les agents de cette unité sont équipés de nanocaméras qui permettent un suivi en temps réel de leurs missions. Cela permet aussi d’améliorer leurs capacités et de les seconder le plus efficacement possible.

Dans ce premier tome, l’intrigue se met en place, mais une grande part est laissée à l’action. Il y a peu de temps morts.
Je me suis vite immergé dans ce récit. Il y a beaucoup de dialogues, ce qui donne de la consistance au scénario. De plus, quelques retours en arrière nous expliquent une partie du passé de Katryn. Cette dernière est assez surprenante par son calme dans les situations les plus dramatiques. Elle reste froide, rien ne semble la toucher. D’ailleurs, la fin de l’histoire donne un intérêt supplémentaire à l’intrigue.

Le découpage des planches reste classique. Je trouve les décors très précis, réussis. Le dessin est réaliste. Les couleurs sont assez sombres, dans des tons de bleu, l’essentiel de l’histoire se déroulant de nuit.
J’ai été agréablement surpris par ce premier album. C’est avec intérêt que je vais surveiller les aventures de ces agents, et spécialement Katryn Horst.

À lire !

Titre: Optic squad, Mission Seattle
Auteur: Sylvain Runberg
Dessinateur: Stéphane Bervas
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 68
ISBN: 978-2-36981-921-9
Date de publication: 9 octobre 2019

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samedi 14 décembre 2019 17:53

La trahison des jacobins, de Jean-Christophe Portes

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La trahison des Jacobins

L’histoire : Juillet 1792. Victor recherche Joseph, qui a été enlevé dans le tome précédent par Dossonville[1]. L’affaire est délicate étant donné que ce dernier est un proche de Danton.

Mon avis : Voici le cinquième volume des aventures de Victor Dauterive. Le protagoniste s’éloigne de son mentor, Lafayette. Il travaille désormais pour le comité de surveillance de l’Assemblée nationale, sous la supervision du député Charpier.
Ce tome est plus sombre, plus sanglant. Victor a changé. Retrouver Joseph est son seul but. Afin d’y parvenir et de recevoir de l’aide, il accepte l’affaire que lui demande d’examiner Charpier : un policier se serait suicidé, alors qu’il menait une enquête. En plus de cela, l’Assemblée est en effervescence, et chaque membre influent place ses pions afin d’avoir la main mise sur le Roi.

Avec délice et horreur, le lecteur se plonge dans les bas-fonds de Paris et de l’Hôpital général : Bicêtre, jusqu’à l’invasion des tuileries. Rien ne nous est épargné : le marché de la pédophilie, la folie des massacres perpétrés par la population, etc. Les descriptions sont précises, et l'ensemble fortement documenté.

Au milieu de tout cela, Victor s’endurcit. Il a de moins en moins d’états d’âme. Joseph et lui sont les deux personnages centraux de ce roman. Le contexte historique est fortement ancré, et on suit avec attention l’avancée de cette révolution. Par contre, même si ce n’était pas gênant, j’ai ressenti quelques longueurs sur des parties historiques, et j’ai apprécié la partie sur la prise des Tuileries.

À lire !

Service presse des éditions City.

Titre: La trahison des Jacobins
Auteur: Jean-Christophe Portes
Éditeur: City Éditions
Nombre de pages: 442
ISBN: 978-2-8246-4565-3
Date de publication: 9 octobre 2019

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vendredi 29 novembre 2019 20:36

La parole est un sport de combat, de Bertrand Périer

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La parole est un sport de combat

L’histoire:
Il s’agit d’un essai sur la prise de parole et la gestuelle qui va avec.

Mon avis:
Bertrand Périer s’appuie sur le succès du documentaire «Porter sa voix» pour partager son expérience dans le domaine de la parole. L’ouvrage est assorti de conseils judicieux pour la prise de parole. C’est un domaine qu’il faut travailler, car il n’est pas inné. Sans oublier que l’oralité ne tient pas une place prépondérante dans nos études.

L’auteur complète son ouvrage en le parsemant de petits exercices pratiques. Il aborde aussi son parcours professionnel, parle de certains concours d’éloquence auxquels il a participé. Il y a ajouté des anecdotes : cela permet d’enrichir son propos, rend le livre plus agréable, mais je ne suis pas certain que toutes soient utiles.

Bertrand Périer appelle aussi à rester humble, et précise qu’on peut toujours progresser dans ses pratiques. De plus, suivant l’occasion, le discours ne sera pas le même, et il faut qu’il soit adapté à l’interlocuteur.
C’est un ouvrage agréable à lire qui permet une première approche du domaine, et apporte de nombreuses idées pour améliorer ses prestations orales.

Titre: La parole est un sport de combat
Auteur: Bertrand Périer
Éditeur: Le livre de Poche
Nombre de pages: 224
ISBN: 978-2-2531-8818-6
Date de publication: 28 août 2019

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