L’histoire :
Connie se réveille, en piteux état, dans un hôpital psychiatrique. Elle a perdu une partie de sa mémoire, et ne comprend pas vraiment ce
qu’elle fait là.
Mon avis :
Ce roman aborde une amitié toxique, et la manière insidieuse dont cela se met en place, jusqu’au point de rupture. Le livre débute après un drame.
La situation est classique pour ce type d’histoire. Connie nous livre son récit entrecoupé de ses séances avec sa psychiatre, Emma Robinson. Le lecteur
se retrouve dans un huis clos où les deux protagonistes vont tisser des liens. Emma est là pour analyser Connie et lui faire recouvrer la mémoire afin
qu’elle puisse expliquer comment elle en est arrivée à ces extrémités. Et ce n’est pas de tout repos.
La mère de famille raconte alors sa rencontre avec Ness, des années plus tôt, et l’amitié fusionnelle qui en a débouché. Il y a des allers-retours entre passé et présent, ainsi que des passages du journal intime d’Annie, neuf ans, fille de Connie. En fin de compte, on suit les péripéties de deux duos : Connie et Ness d’un côté, et Connie et Emma de l’autre.
Les thèmes évoqués sont la famille, l’amitié, les relations de couple après plusieurs années de mariage. La question de la dépendance à certains médicaments est aussi abordée. Malgré quelques longueurs, et le fait que Connie n’ait pas déclenché d’empathie chez moi, j’ai eu de l’intérêt pour cette lecture. Je voulais connaître les raisons de cette situation. Par contre, je ne comprends absolument pas la fin de ce roman. Pourquoi l’auteur a-t-elle fait ce choix ? C’est totalement irréaliste selon moi.
Service presse des éditions Denoël.
Titre: Des liens trop étroits
Auteur: Natalie Daniels
Éditeur: Denoël
Nombre de pages: 326
Traduction: Pierre Ménard
ISBN: 978-2-207-13654-6
Date de publication: 11 avril 2019