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jeudi 10 mai 2018 21:22

Le seigneur des anneaux 2, les deux tours, de J.R.R. Tolkien

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Le seigneur des anneaux 2, les deux tours

L’histoire :
Frodo et ses compagnons continuent leur périple. Très rapidement, ils se trouvent séparés. Pourtant, la quête doit se poursuivre.

Mon avis :
L’interprétation de Thierry Janssen est toujours bonne. Il n’en fait pas trop au niveau des voix. Certaines sont trop proches, et ce coup-ci, contrairement au tome 1, j’ai par moments été désorienté, mais cela n’a pas duré. Je confirme qu'à mon sens, le choix de ce professionnel est judicieux pour cette trilogie. J’ai la même remarque que lors de ma chronique précédente concernant la musique que je trouve de trop.

Comme dans le volume 1[1] , l’histoire est lente. Il ne faut pas s’attendre à quelque chose de rapide. L’intrigue avance et les deux camps poursuivent leurs manoeuvres. Par contre, comme il s’agit du tome 2, on entre directement dans le vif du sujet. Pour mener leur quête à bien, il faut du temps, et l’auteur continue de développer tranquillement le voyage des différents protagonistes. Il y a trois histoires parallèles : Merry et Pippin avec les Ents; Aragorn, Legolas et Gimli qui traversent les terres du Rohan; enfin, Frodo et Sam qui continuent leur traversée des Terres du Milieu. Lors de ma lecture, j’ai repensé au film et j’ai repéré des différences. Il faut donc vraiment s’attacher aux romans avant de se pencher sur les adaptations cinématographiques. Il y a quand même un peu plus de combats dans cette partie. J’ai trouvé l’ensemble plus fluide que dans le tome précédent.
Sam, Merry, Pippin s’affirment. Ils sont mis en avant. Gollum est égal à lui-même. Il ne veut qu’une seule chose: récupérer l’anneau, et tous les moyens sont bons pour y parvenir.
Frodo ressent de plus en plus le poids de l’anneau, mais j’ai trouvé que cela n’était pas assez développé. La voix de Thierry Janssen permet de nous immerger totalement dans l’histoire. On peut aussi l’écouter en faisant les tâches ménagères, et c’est vraiment bien.

Vivement le dernier tome !

Service presse des éditions Audiolib.

Titre: Le seigneur des anneaux 2, les deux tours
Auteur: J.R.R. Tolkien
Éditeur: Audiolib
Durée: 18h09
ISBN: 978-2-36762-558-4
Lecteur: Thierry Janssen
Date de publication: 18 avril 2018

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mercredi 9 mai 2018 19:05

Noir sanctuaire, de Douglas Preston et Lincoln Child

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Noir sanctuaire

L’histoire : L’inspecteur Pendergast a disparu depuis quelques semaines. Dans son manoir new-yorkais, le majordome, Proctor, garde du corps de l’inspecteur veille sur Constance Greene. Lorsque cette dernière enlevée, Proctor se lance à la poursuite des ravisseurs.

Mon avis : Seizième tome de la série « une enquête de l’inspecteur Pendergast » et découverte pour moi qui ne connaissais la série que de nom. Il n’est pas trop dérangeant de ne pas avoir lu les tomes précédents, même si cela peut permettre une meilleure compréhension de la situation et des personnages.

Dès le début du roman, le ton est donné avec une course poursuite à travers le globe. Il y a du rythme, ainsi que des moments plus lents. Cela est dû à un retour en arrière qui permet de comprendre la situation dans son ensemble. J’ai trouvé que les personnages avaient de l’épaisseur, même s’ils sont stéréotypés. On reste dans le vraisemblable, mais le roman n'est pas totalement réaliste. Les personnages sont tous des James Bond.

Diogène est intéressant. Au niveau psychopathe, c’est du costaud. C’est un champion de la manipulation. Alossyus Pendargast est peu présent dans ce roman (ce qui s’explique par sa disparition). Je l’ai trouvé froid, distant, et même condescendant. Peut-être que je ne connais pas assez le personnage.
Constance est étrange. Son secret intrigue. Derrière une apparente fragilité, elle est capable de fermeté. Je ne comprends pas son envie de vouloir vivre dans un souterrain, coupée du monde. Cela révèle une personne pas vraiment stable.

J’ai trouvé qu’on était davantage dans un roman d’aventures que dans un thriller. L’ellipse concernant Proctor est regrettable, je pense que cela aurait pu être développé, mais il ne s’agit pas du coeur du roman. Le but essentiel des auteurs est la confrontation entre les deux frères : Aloysius et Diogène Pendergast (d’ailleurs on découvre les origines de cette rancoeur dans ce tome).

J’ai pris du plaisir lors de ma lecture. C’est un roman parfait pour se détendre. Maintenant, le tome 17 m’attend, et ensuite, sans doute, les tomes précédents.

À lire.

Service presse des éditions J'ai Lu par l'intermédiaire de l'agence de communication LP Conseils.

Titre: Noir sanctuaire
Auteur: Preston & Child
Éditeur: J'ai Lu
Nombre de pages: 477
ISBN: 978-2-290-15445-8
Traduction: Sebastian Danchin
Date de publication: 4 avril 2018

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lundi 7 mai 2018 22:02

Infinity 8, T7: Et rien pour finir, de Boulet et Lewis Trondheim

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Infinity 8 T7, Et rien pour finir

L’histoire :
Retour sur l’Infinity 8. Suite aux informations recueillies après les différents reboots, le capitaine a décidé de passer à l’action, et fait appel à une équipe de choc pour accélérer le dénouement de la situation. Douglas fait son apparition.

Mon avis :
Cet avant-dernier album de la série[1] a été une véritable surprise. J’ai tout de suite adhéré aux dessins et à l’humour de l’auteur. Le choix du prologue est une très bonne chose et a accentué mon plaisir. Boulet est à la fois au scénario et au dessin, ce qui laisse une certaine liberté. J’ai adoré Douglas. Il est attachant, sympathique, sensible, un peu peureux, et surtout petit. Il tranche avec les personnages féminins des précédents albums. C’est vraiment un antihéros.

On essaie de comprendre pourquoi le capitaine l’a sélectionné et dans quel but. J’ai eu des doutes, et on verra si cela se concrétise dans le tome 8. Douglas se retrouve avec un drôle d’associé. Ce dernier anticipe pratiquement toutes les situations, et il reste zen et pragmatique. Cela renforce l’humour qui se dégage de cet album, sans compter Douglas. De plus, point de massacres dans ce tome. C’est le calme plat de ce côté-là, et je trouve que c’est une bonne chose. Il y a quand même de l’action et des rebondissements jusqu’à la fin.
Le reboot est de nouveau abordé, mais différemment. On bascule de l’autre côté de la nécropole, dans l’autre camp. Des éléments apparaissent pour donner plus de sens à l’histoire et apporter certaines explications.

Les méchants sont juste méchants et stupides, ce qui crée une véritable rupture entre les principaux protagonistes. Cela rend Douglas encore plus sympathique. On le sent perdu dans cette immensité.
J’ai essayé de comprendre pourquoi cet album me plaisait autant, et c’est en lisant les explications de Boulet à la fin que j’ai compris : l’influence des dessins animés des années 80-90 (Albator, Dragon Ball) dans la conception des personnages. Cela laisse des traces dans l’inconscient.

J’attends avec impatience le dernier tome, prévu pour la rentrée 2018 janvier 2019.

À lire !

Titre: Infinity 8 T7, Et rien pour finir
Auteur: Boulet / Lewis Trondheim
Dessinateur: Boulet
Éditeur: Rue de Sèvres
Nombre de pages: 96
ISBN: 978-2-36981-272-2
Date de publication: 7 mars 2018

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dimanche 6 mai 2018 21:32

Les ombres de Glozel, de Robert de Rosa

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Les ombres de Glozel

L’histoire :
Été 1989, les inspecteurs Des Cartes et Spinoza, faute d’effectif, sont envoyés à la campagne, à Glozel, pour enquêter sur un vol dans un petit musée. Peu de temps après, le corps d’une adolescente est retrouvé non loin, avec près d’elle un des objets volés.

Mon avis :
Dans ce deuxième roman[1] de l’auteur, nous retrouvons les inspecteurs Des Cartes et Spinoza. Comme dans le roman précédent, ils philosophent sur la vie et sur leur enquête. Cette fois-ci, ils sont aidés par leur supérieur Marcel Broust. Ce dernier prend prétexte des fortes chaleurs de l’été 1989 pour aller, avec son épouse, au frais à la campagne, et diriger l’affaire. En raison de la situation controversée du site archéologique de Glozel, le commissaire pense que la situation est sensible. Il s’ensuit une enquête classique, avec certaines déconvenues pour les inspecteurs, et quelques situations amusantes.

La poursuite du ou des meurtriers pousse les policiers à surveiller un groupe qui pratique d’étranges cérémonies dans les bois de Glozel. L’auteur nous entraîne sur quelques fausses pistes et suppositions. Il y a quelques rebondissements, et le tout est très classique. La force de ce roman se trouve dans tout ce qui entoure l’affaire : l’histoire du site de Glozel, les pratiques ésotériques de certains habitants, et aussi les petits déboires du commissaire et de ses inspecteurs. Je regrette juste que ce côté-là ne soit pas, à mon avis, assez creusé. L’auteur s’est fortement documenté sur Glozel et tout ce qui l’entoure.

Le roman se lit facilement, mais il faut s’attendre à quelques passages décalés ou surannés (voulus par l’auteur), par exemple: « À ce moment une Mercedes blanche vint se garer majestueusement à côté du fourgon des gendarmes. Marcel Broust en sortit, vêtu de frais, chemisé de bleu layette avec col ouvert, chapeauté de clair, s’épongea le front avec une pochette assortie à la chemise. Il lissa ses moustaches en jetant un regard circulaire sur la place.»

À découvrir.

Service presse des éditions De Borée.

Titre: Les ombres de Glozel
Auteur: Robert de Rosa
Éditeur: De Borée
Nombre de pages: 281
ISBN: 978-2-8129228-4-8
Date de publication: 15 mars 2018

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mardi 1 mai 2018 22:25

The hate u give, d’Angie Thomas

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The hate u give

L’histoire :
Starr, seize ans, rentre d’une soirée avec Khalil, un ami d’enfance. Ce dernier se fait abattre, sans raison, par un policier. La jeune fille décide de dire la vérité lors de son audition, tout en faisant profil bas dans son quartier.

Mon avis :
Il s’agit d’un premier roman, magnifiquement réussi de par le sujet traité. L’auteur décrit avec justesse la vie quotidienne de nombreux adolescents afro-américains. Quelle place peuvent-ils avoir dans la société ? Est-ce que quelque chose justifie la mort d’adolescents noirs abattus par la police, souvent dans des situations très controversées? C’est à travers le récit de Starr qu’on découvre la dure réalité quotidienne de certains quartiers américains : Loi des gangs, pression de la police.

La jeune fille explique ce qu’ont fait ses parents afin qu’elle s’éloigne de cet environnement et puisse s’intégrer dans la société : école privée à majorité blanche. Starr est tiraillée. Par moments, elle pense renier les siens. L’appartenance communautaire tient une place importante dans sa vie. Lorsqu’elle est au lycée privé, l’adolescente explique qu’elle fait toujours attention à quoi dire et comment le dire. Elle n’est pas elle-même et joue un rôle. La pression est très forte. La mort de Khalil va bouleverser ce fragile équilibre. À travers ses efforts et ses choix, Starr veut trouver sa place, entre ses amis du ghetto et ceux du lycée. En même temps, elle doit faire son deuil, et ce qu’elle ressent est indicible. Heureusement, sa famille la soutient totalement. Son père et sa mère (Maverick et Lisa) sont exemplaires. Ils font tout pour leurs enfants. Les principaux protagonistes déclenchent de l’empathie. C’est Starr qui est la plus travaillée. Sa personnalité est complexe.

Je n’ai pas rencontré de difficulté lors de ma lecture. L’écriture est fluide et le récit rythmé. C’est un livre contre les préjugés. Il ne laisse pas indifférent.

Le roman aborde les thèmes du racisme, de la tolérance, de la justice, de la famille et de l’amour.

À lire et à faire découvrir !

Service presse des éditions Nathan.

Titre: The hate u give
Auteur: Angie Thomas
Éditeur: Nathan
Nombre de pages: 488
ISBN: 978-2-0925-7673-1
Traduction: Nathalie Bru
Date de publication: 5 avril 2018

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